Comme chaque année, trois prix de la recherche appliquée ont été décernés à l’initiative de la Fieec. Le premier prix a été attribué à Stéphane Orieux, ingénieur de recherche INSAT à l’Institut Clément Ader, à Toulouse. Le sujet de la coopération concerne un dispositif autonome d’obturation automatique des ventouses utilisées dans les systèmes de préhension par le vide.
Pour la cinquième année consécutive, le prix Fieec de la recherche appliquée a été décerné, à trois chercheurs, dans le cadre des Rendez‐vous Carnot, à Paris, le 18 novembre 2015. Initié par la Fieec, le prix de la recherche appliquée récompense des travaux de recherche qui, à travers un partenariat avec une PME ou une ETI, contribuent à générer de la croissance et de l’emploi sur le territoire. Comme les autres années, le F2i (Fonds pour l’innovation dans l’industrie) contribue en finançant le premier prix. Celui-ci a d’ailleurs été remis par Denis Boissard, directeur général du F2i.
« Le prix Fieec de la recherche appliquée a été créé pour récompenser des chercheurs qui ont accompagné des PME ou des ETI dans leurs innovations. Cette montée en gamme est le meilleur moyen pour l’entreprise d’être compétitive. En outre, cela a permis de créer des emplois. Des emplois plus qualifiés donc plus pérennes », explique Joseph Puzo, vice-président de la Fieec en charge de l’innovation.
Le premier prix a été attribué à Stéphane Orieux, ingénieur de recherche INSAT à l’Institut Clément Ader, à Toulouse. Le sujet de la coopération concerne un dispositif autonome d’obturation automatique des ventouses utilisées dans les systèmes de préhension par le vide. La société Coval développe et commercialise des systèmes complets de préhension par le vide. Dans le but d’améliorer ces produits et de se démarquer de la concurrence, Coval s’est tournée vers un laboratoire de recherche pour trouver une solution de commande des éjecteurs qui respecte des contraintes fortes de compacité et de faible consommation d’énergie. L’entreprise, basée à Montelier dans la Drôme, compte 50 personnes. Les emplois générés sont de 5 personnes à équivalent temps plein.
Le second prix récompense Serge Monneret, de l’institut Carnot Star, à Marseille. Chercheur à l’Institut Fresnel, il a mis au point un procédé de microfabrication de pièces céramiques par stéréolithographie à masque dynamique (cristaux liquides). Ces travaux autour du contrôle spatial des ondes lumineuses l’a conduit à proposer en 2007 à l’entreprise Phasics, dans l’Essonne, de co‐développer une nouvelle technique de microscopie à contraste de phase quantitatif. La collaboration avec Phasics aura permis à la société de développer un nouveau marché autour de l’imagerie biomédicale, et au laboratoire d’obtenir une reconnaissance scientifique importante autour de l’imagerie biomédicale par analyse de fronts d’onde. L’activité a notamment permis à Phasics le recrutement de 5 personnes en CDI.
Le troisième prix a été attribué à Malek Ghanes, maître de Conférences à l’Ensea de Cergy, dans le laboratoire de recherche Quartz. Il travaille sur des méthodes de l’automatique appliquées au domaine du génie électrique. La coopération de l’entreprise GS Maintenance (GSM) avec le laboratoire Quartz de l’Ensea a pour objet le développement des méthodes de l’automatique, pour des actionneurs électriques et électroniques. L’entreprise fait de la maintenance et du développement de produits électrotechniques (moteurs électriques, génératrices électriques, électroniques de puissance, convertisseurs statiques). Cette entreprise de Seine et Marne compte 12 employés. Ces développements ont permis de sauvegarder 2 emplois et d’embaucher 2 autres personnes.