Six taxis autonomes (c’est-à-dire sans conducteur) roulent à Singapour dans un périmètre restreint. Une première mondiale initiée par la start-up américaine nuTonomy.
Dans la course à l’offre de véhicules autonomes, la start-up américaine nuTonomy vient de devancer tous les acteurs qui se sont présentés depuis quelques mois sur la ligne de départ des véhicules autonomes. Elle vient en effet de mettre en circulation six taxis sans chauffeur dans un périmètre restreint à Singapour. Il s’agit de voitures électriques Renault Zoe et Mitsubishi i-MiEV transformés pour l’occasion.
Cette première mondiale se déroule dans une zone délimitée de quatre kilomètres carrés, qui devient ainsi le premier pays à autoriser les taxis sans chauffeur. Il s’agit d’un test grandeur nature avec des endroits désignés pour prendre et déposer des passagers. Les courses doivent être réservées sur un smartphone via l’application de nuTonomy, société américaine qui emploie une trentaine de personnes à Singapour.
Il y a tout de même un ingénieur à bord de chaque véhicule pour vérifier que tout se passe bien lors des déplacements et de pouvoir intervenir en cas de problème.
“L’essai représente une opportunité extraordinaire pour recueillir des avis de passagers dans un environnement réel”, déclare le patron et cofondateur de la start-up, Karl Lagnemma, cité par l’AFP. “Ces avis vont donner un avantage unique à nuTonomy, dans la mesure où nous préparons le déploiement d’une flotte de véhicules autonomes en 2018”, ajoute-t-il.
D’autres initiatives sont annoncées. Uber, le service américain de réservation de véhicules par téléphone mobile a indiqué récemment qu’il mettrait en service des voitures sans conducteur dans la ville américaine de Pittsburgh d’ici quelques jours. De son côté, la société Alphabet, maison-mère du géant internet Google, avait annoncé en mai un partenariat avec le constructeur automobile Fiat Chrysler pour développer sa flotte de voitures autonomes, qu’elle espère mettre en service d’ici à fin 2016.