Plusieurs fois cité dans la presse comme étant l’un des candidats potentiels à la présidence du Medef, à la mi-2010, Pierre Gattaz, le président de la Fieec, nous a déclaré qu’il n’était “pas candidat à ce poste”.
Plusieurs fois cité dans la presse comme étant l’un des candidats potentiels à la succession de Laurence Parisot à la présidence du Medef, à la mi-2010, Pierre Gattaz, le président de la Fieec (Fédération des industries électriques, électroniques et de communication), nous a déclaré qu’il n’était “pas candidat à ce poste” et qu’il avait déjà beaucoup à faire pour la filière électronique et numérique et surtout pour son entreprise, Radiall.
Il a ainsi précisé, qu’après avoir contribué aux travaux des Etats Généraux de l’Industrie, il continuerait à oeuvrer pour la mise en oeuvre d’une stratégie industrielle pour la France avec pour seule ambition de servir l’industrie. Il a ajouté que même s’il avait de nombreux contacts avec les cabinets ministériels et les ministres eux-mêmes, il n’avait aucunement l’intention — comme on le lui prête fréquemment –, de faire une carrière politique.
Une bonne nouvelle pour l’industrie électronique qui pourra ainsi conserver son capitaine, alors qu’il y a encore un travail considérable à accomplir pour voir déboucher l’ensemble des programmes sociétaux proposés par la Fieec. Dans un livre intitulé “Le Printemps des Magiciens”(*), Pierre Gattaz exprime sa conviction que “l’industrie est la réponse aux maux de notre civilisation”, et plaide en faveur “d’une grande ambition nationale pour l’industrie française de demain, afin de retrouver collectivement rêve, fierté et espoir”.
Que ce soit en termes d’emplois, de bien être, de santé, de sécurité, de développement durable, les solutions seront trouvées dans l’aventure industrielle, estime Pierre Gattaz, “à condition de réapprendre à travailler ensemble pour recréer des filières d’excellence nationale”.
(*) Ouvrage préfacé par Luc Châtel, ex-ministre de l’Industrie, aux Editions Nouveau Monde.