L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI) vient d’être chargée d’assurer “la fonction d’autorité nationale de défense des systèmes d’information”.
L’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), créée en juillet 2009, vient d’être chargée d’assurer désormais “la fonction d’autorité nationale de défense des systèmes d’information”, selon un décret du Premier ministre paru le 13 février au Journal officiel. Le texte précise que l’agence “décide des mesures que l’Etat met en œuvre pour répondre aux crises affectant ou menaçant la sécurité des systèmes d’information des autorités publiques et des opérateurs d’importance vitale”. L’ANSSI aura ainsi la charge, en cas d’attaque informatique majeure contre la nation, d’organiser la réponse et de décider des premières mesures urgentes à faire mettre en oeuvre notamment par les administrations et à terme par les opérateurs de communications électroniques.
À la suite de la publication du livre blanc sur la défense et la sécurité nationale, identifiant les attaques informatiques de grande envergure contre les infrastructures nationales comme une des menaces majeures pour la France, le gouvernement a engagé un renfort significatif des capacités nationales en matière de cyberdéfense.
La création de l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) en juillet 2009 fut le premier acte marquant de cette politique. Aujourd’hui cet engagement pour la défense et la sécurité de la France dans le cyberespace fait l’objet d’une stratégie bien définie : être une puissance mondiale de cyberdéfense et appartenir au premier cercle des nations majeures dans ce domaine tout en conservant son autonomie, garantir la liberté de décision de la France par la protection de l’information de souveraineté, renforcer la cybersécurité des infrastructures vitales nationales, et assurer la sécurité dans le cyberespace.