“La mcroélectronique, industrie de base de toutes les technologies numériques et avancées, va très mal en Europe”, déclare les instigateurs de cette pétition et ils demandent “une correction de cap rapide”.
Plusieurs organisations syndicales de ST en France et en Italie ont mis en ligne une pétition qui sera envoyée aux gouvernements italiens, français et aux institutions européennes.
Elles estiment que “la mcroélectronique, industrie de base de toutes les technologies numériques et avancées, va très mal en Europe”. “Par exemple l’Europe ne représente plus que 2% des investissements mondiaux du secteur”, soulignet-elles. Aussi, elles demandent “une correction de cap rapide”, en particulier le maintien et le renforcement du contrôle public sur ST et un contrôle de l’utilisation des subventions publiques par les pouvoirs publics et les représentants du personnel avec “des engagements précis en terme de création d’emplois et d’investissements”.
Par ailleurs, la Commission Européenne a annoncé en mai 2013 vouloir redévelopper la microélectronique en Europe. Les organisations syndicales demandent que l’Europe “mette ses actes en accord avec ses paroles”, et joue de toute son influence pour que les licenciements “comme chez Micron” et la fermeture de sites “comme chez LFoundry” cessent en Europe.
“Au lieu de réduire les coûts, il faut investir et embaucher. Il faut utiliser l’argent des dividendes pour investir en R&D, dans les usines, et pour avoir une bonne politique sociale”, déclarent les organisations syndicales de ST.
Cette pétition est consultable ici.