Pour la première fois cette années, nous assistons à une évolution de la composition des entrants en IUT et STS : 67% de bacheliers généraux (70% en 2012), 3% de bacheliers professionnels (stable) et 30 % de bacheliers technologiques (27% en 2012).
Lors d’un déplacement, lundi 9 septembre, à l’IUT d’Angers-Cholet pour donner le coup d’envoi de la rentrée étudiante, Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, a annoncé “pour la première fois”, une amélioration du taux d’acceptation des bacheliers professionnels et technologiques en STS (Sections de techniciens supérieurs conduisant aux BTS) et IUT (Instituts universitaires de technologie conduisant aux DUT), avec des progressions respectives de 8 et de 2%.
Pour les IUT, les résultats d’APB (Admissions post-Bac) montrent une évolution de la composition des entrants au profit des bacheliers technologiques : 67% de bacheliers généraux (70% en 2012), 3% de bacheliers professionnels (stable) et 30 % de bacheliers technologiques (27% en 2012).
La loi adoptée le 22 juillet 2013 prévoit la mise en place de pourcentages de bacheliers professionnels en STS et de bacheliers technologiques en IUT. Ces pourcentages seront établis par les recteurs, en concertation avec les établissements. Ils tiendront compte de la spécificité des territoires et des filières.
La réussite des IUT depuis leur création il y a 40 ans sont connues : la voie technologique est indispensable à la formation des cadres intermédiaires dont l’économie a besoin. Elle est aussi une opportunité pour une partie des jeunes bacheliers, d’engager des études qui, grâce à des passerelles, leur permettent, après obtention du DUT, de poursuivre jusqu’au master ou au doctorat ou d’intégrer des écoles d’ingénieurs ou de commerce.
En 2013, 13 500 bacheliers technologiques ont reçu et accepté une proposition en IUT, contre 12 000 l’an dernier, alors que le nombre de bacheliers technologiques n’a pas augmenté entre 2012 et 2013. Une progression notable même si les bacheliers généraux constituent encore la grande majorité des effectifs des IUT.