Les entreprises européennes de semi-conducteurs consacrent 14,8% de leur chiffre d’affaires à la R&D

Le 07/03/2012 à 18:07 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Le secteur des semi-conducteurs est numéro un en Europe en terme d’intensité de R&D et se classe devant d’autres secteurs tels que la biotechnologie ou les logiciels. Seuls cinq secteurs industriels en Europe ont une intensité de R&D de plus de 6%.

L’industrie des semi-conducteurs en Europe se classe une nouvelle fois à la première place de tous les secteurs industriels pour l’intensité de ses investissements en R&D. Telle est la conclusion qui ressort du tableau de bord sur les investissements annuels en R&D établi par la Commission européenne, qui calcule chaque année et classe l’intensité des investissements en R&D (rapportée aux ventes) de 1400 sociétés cotées, au niveau mondial.

Avec un ratio de 14,8% des dépenses annuelles de R&D par rapport aux ventes, le secteur des semi-conducteurs se classe devant d’autres secteurs à haute intensité de R&D tels que la biotechnologie ou les logiciels, avec 3,4 milliards d’euros en 2010 pour le chiffre d’affaires cumulé des entreprises interrogées. Seuls cinq secteurs industriels en Europe ont une intensité de R&D de plus de 6%.

Carlo Bozotti, président de l’Esia (l’association européenne de l’industrie du semi–conducteur) et Pdg du premier fabricant de puces en Europe, STMicroelectronics, s’est félicité du résultat : “Ces chiffres mettent en évidence l’importance de la R&D pour l’industrie du semi-conducteur en Europe qui contribue à sa forte réputation en matière d’innovation. Ce n’est pas par hasard qu’en tant que composante essentielle du secteur technologique, l’industrie des semiconducteurs continue à tirer vers le haut l’économie européenne”.

Fred van Roosmalen, président du groupe de travail R&D à l’Esia et vice-président des relations extérieures de NXP Semiconductors, souligne “la nécessité d’un cadre concurrentiel pour que l’Union européenne s’assure un niveau élevé en matière d’innovation”. “Le maintien des investissements en R&D à ces niveaux d’intensité élevés dans un environnement fortement mondialisé est un défi important. Il est essentiel que les politiques-cadres de l’Union européenne continuent à soutenir et à améliorer l’environnement général pour les investissements en R&D effectués par les entreprises de semi-conducteurs et les instituts technologiques connexes. Les instruments de politique publique tels que l’étude Horizon 2020 et la proposition de révision des règles relatives aux aides d’État pour la R&D et l’innovation devraient permettre d’analyser attentivement le paysage mondial du semi-conducteur afin de s’assurer que l’Europe reste un lieu propice à l’investissement dans ce domaine”.

A ce propos, l’Esia a apporté des réponses spécifiques à la consultation engagée par la Direction générale de la concurrence de la Commission européenne quant à la révision des règles concernant les aides d’état à la R&D et à l’innovation.

Nous les détaillons dans un article accessible à travers ce lien.

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