La France est particulièrement dynamique dans le domaine de l’éco-innovation
En partenariat avec l’Ademe, l’INPI (Institut national de la propriété industrielle), vient de présenter les résultats d’une étude réalisée à partir des dépôts de brevets dans l’éco-innovation. Premier constat, les brevets d’éco-innovation représentent 37 % du total des brevets français publiés en 2009, soit plus de 5000 brevets. La France est donc particulièrement dynamique dans ce domaine. Deuxième constat, la répartition des brevets d’éco-innovation montre une adéquation de la réponse des industriels aux problèmes d’émission importante de CO2 liés à leur secteur.
Pour son étude, l’INPI s’est limité à l’analyse de 2000 brevets spécifiquement “verts”, c’est-à-dire ceux dont l’objet porte directement et uniquement sur les éco-innovations dans l’énergie, les transports, le bâtiment, et la dépollution et pas seulement sur une éventuelle application dans l’éco-innovation. La part de ces “éco-brevets” a été multipliée par 2 entre 2000 et 2009, pour atteindre 15% du total des brevets français.
Les technologies en hausse sont le solaire, l’éolien, les propulsions alternatives, l’isolation, le chauffage et le stockage du CO2.