Eric Burnotte, le nouveau président du Snese, a présenté le chantier sur la robotisation entrepris par le syndicat. Il s’agit de la mise au point d’un démonstrateur capable de réaliser deux tâches considérées comme représentatives de toutes les complexités envisageables : l’alimentation en cartes électroniques du testeur et la préparation de la carte au vernissage.
Hier, mercredi 21 septembre, le Snese, le syndicat de la sous-traitance en électronique de l’Hexagone, a présenté, par la voix de son nouveau président, Eric Burnotte, plusieurs chantiers lancés depuis juin dernier, chacun sous la houlette d’un des vice-présidents du syndicat.
Eric Burnotte a notamment présenté le chantier relatif à la robotisation des tâches encore manuelles au sein de l’entreprise de sous-traitance.
Ce chantier consiste en la mise au point d’un démonstrateur capable de réaliser deux tâches considérées comme représentatives de toutes les complexités envisageables : l’alimentation en cartes électroniques du testeur (placement de la carte, verrouillage de celle-ci…) et la préparation de la carte au vernissage (pose de caches sur les zones sensibles…).
Ces tâches sont actuellement réalisées par des opérateurs ; elles sont aussi, partiellement au moins, prises en charge par des machines très automatisées mais… très onéreuses.
Sensibiliser les entreprises à la robotique
Le démonstrateur en question sera architecturé autour d’un robot du commerce qui sera choisi par le Snese et sera équipé d’outils complémentaires (préhenseurs…) et doté de logiciels d’application permettant la réalisation des deux tâches précitées.
Il sera personnalisable en fonction des divers environnements de travail possibles. Ce démonstrateur se veut incitatif : l’entreprise qui l’utilisera sera ainsi incitée par le Snese à trouver d’autres taches réalisables par ce robot.
Actuellement, cinq entreprises adhérentes au Snese – parmi lesquelles BSE et AQLE – travaillent sur le sujet. Cette équipe va sélectionner le robot commercial qui servira de base au démonstrateur.
Puis elle travaillera de concert avec le fabricant de robots choisi et avec une école d’ingénieurs qui se chargera des développements à apporter.
Le but est de mettre à disposition des entreprises de sous-traitance en électronique, une solution peu onéreuse, utilisable pour diverses tâches (donc polyvalente) et personnalisable (adaptable à des contextes divers d’utilisation).