Le quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA) mobilise 11milliards d’euros d’ici à 2022 pour soutenir l’innovation et en particulier l’investissement dans les technologies d’avenir.
Pour relancer l’économie française suite aux dégâts causés par la pandémie du Covid-19, un plan de relance de 100 milliards d’euros a été présenté ce matin par le Premier ministre, Jean Castex. Bien qu’étant très généraliste, plusieurs mesures pourront profiter aux secteurs de l’électronique. Nous en dressons la liste.
Le plan de relance consacre 6,7 milliards d’euros à la rénovation énergétique des logements privés, des locaux de TPE/PME, des bâtiments publics de l’État et des logements sociaux.
Il mobilise 1,2 milliard d’euros pour aider les entreprises industrielles à investir dans des équipements moins émetteurs de CO2.
Il consacre 1,2 milliard d’euros à la mobilité et aux transports (vélo, développement des transports collectifs tels que métro, tramway, bus et RER métropolitain), pour apporter des solutions de mobilité plus respectueuses de l’environnement.
Le plan de relance consacre 4,7 milliards d’euros au soutien du secteur ferroviaire. L’objectif: offrir une alternative attractive et efficace au transport routier, tant pour les passagers que pour les marchandises. Ce soutien contribue à la diminution de l’empreinte carbone et environnementale des transports.
7 milliards d’euros seront mobilisés d’ici 2030 pour le développement de l’hydrogène vert dont 2milliards d’euros dès 2021–2022.
Le plan de relance consacre 1 milliard d’euros à la relocalisation industrielle : 600 M€ pour soutenir l’investissement dans 5 secteurs stratégiques et 400 M€ pour favoriser le développement de projets industriels dans les territoires.
Le quatrième programme d’investissements d’avenir (PIA) mobilise 11milliards d’euros d’ici à 2022 pour soutenir l’innovation et en particulier l’investissement dans les technologies d’avenir.
Dans le cadre du Ségur de la santé, 6 milliards d’euros du plan de relance sont consacrés à l’investissement dans les secteurs sanitaire et médico-social ainsi que dans le numérique en santé.
Pour faire face à la hausse attendue de la demande d’emploi des jeunes, quel que soit leur niveau de qualification, et à un déficit de compétences au regard des transformations du marché du travail touchant notamment les moins qualifiés d’entre eux, 1,6 milliard d’euros sont mobilisés pour augmenter le nombre de formations qualifiantes à disposition de l’ensemble des jeunes qui arrivent sur le marché du travail dès septembre.
« Embaucher un apprenti ou un alternant n’aura jamais été aussi simple et aussi peu coûteux dans ce pays », a déclaré le Premier ministre, invitant les entreprises à « s’engager pleinement dans cette voie ».