Le projet MakAir – un respirateur artificiel simplifié – figurait parmi plus de 2550 propositions à l’appel à projets de solutions innovantes, lancé par le ministère des Armées le 19 mars 2020, pour lutter contre la pandémie du Covid-19. Ce projet disposera d’un financement de l’AID d’un montant de 426 000 euros.
Florence Parly, ministre des Armées, salue la contribution de la Direction générale de l’armement (DGA) et de l’Agence de l’innovation de défense (AID) au développement d’un respirateur à l’usage des patients en détresse respiratoire.
Le projet MakAir – un respirateur artificiel simplifié – porté par l’université de Nantes, le Centre hospitalier universitaire (CHU) de Nantes et le collectif “Makers For Life” figurait parmi plus de 2550 propositions à l’appel à projets de solutions innovantes, lancé par le ministère des Armées le 19 mars 2020, pour lutter contre la pandémie du Covid-19.
Ce projet disposera d’un financement de l’AID d’un montant de 426 000 euros. Cette contribution couvre la production de prototypes, la conduite d’essais cliniques et la documentation nécessaire à l’obtention d’un agrément par l’Autorité nationale de sécurité du médicament (ANSM).
MakAir vise le développement, dans des délais courts, d’un respirateur pour le traitement d’urgence des patients en détresse respiratoire aigüe, infectés par le Covid-19. La conception de ce respirateur s’inspire de celle des respirateurs légers déjà utilisés dans les hôpitaux. Il est pensé pour être simple, facile à produire et le moins onéreux possible, tout en étant éligible à l’agrément de l’ANSM.
Le projet est conçu dans le but d’apporter rapidement une capacité ventilatoire d’urgence. Son ambition est d’aboutir à la production de masse de respirateurs. A très court terme, plusieurs centaines d’unités pourraient être fabriquées par jour, en France comme à l’international.
MakAir est le premier projet universitaire financé par l’AID dans le cadre de cet appel à projets. Il se caractérise par une collaboration de grande ampleur, dans un délai extrêmement contraint. Il fédère et coordonne une communauté de 250 personnes associant recherche médicale, ingénierie et industrie : l’université de Nantes, le collectif “Makers For Life”, le CHU de Nantes, le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA), et plusieurs industriels (PME ou grands groupes issus de divers secteurs).