Le Fonds innovation défense s’articule dans son organisation avec le volet « French tech souveraineté » du Programme d’investissements d’avenir (PIA) et prévoit un co-investissement avec Bpifrance d’une part, et des industriels d’autre part, pour un montant pouvant aller jusqu’à 400 millions d’euros.
Florence Parly, ministre des Armées, vient de signer la lettre d’intention de création du Fonds innovation défense (FID) qui sera opéré par Bpifrance. Le FID prendra des participations dans des entreprises innovantes en phase de croissance, start-up, PME et ETI, développant des technologies duales et transverses intéressant le monde de la défense.
Le Fonds innovation défense (FID) s’inscrit dans une stratégie globale de développement de l’innovation et s’articule avec les dispositifs de soutien à l’innovation, reposant sur des marchés publics ou sur des subventions, mis en œuvre par la Direction générale de l’armement (DGA) et l’Agence innovation défense (AID). Il est particulièrement dédié au développement de technologies duales et transversales, comme l’énergie, l’intelligence artificielle, les technologies quantiques, l’électronique et les composants, la santé, les matériaux.
Les investissements du FID seront réalisés de manière privilégiée dans des entreprises en phase de croissance ou, plus en amont, en phase d’amorçage ou d’accélération à titre exceptionnel. Le FID vient en complément du fonds Definvest, autre fonds d’investissement du ministère des Armées, principalement réservé au financement en capital des PME dont le savoir-faire ou les développements sont stratégiques pour la chaine de sous-traitance des grands groupes de l’armement, avec l’objectif d’assurer la pérennité de la base industrielle et technologique de défense.
Le FID s’articule dans son organisation avec le volet « French tech souveraineté » du Programme d’investissements d’avenir (PIA) et prévoit un co-investissement avec Bpifrance d’une part, et des industriels d’autre part, pour un montant pouvant aller jusqu’à 400 millions d’euros. Le ministère des Armées va participer à ce fonds à hauteur de 200 millions d’euros. Il s’étend sur une période de six ans.