La non-qualité a un prix. Mais lequel ? Les résultats seront présentés en novembre, en premier lieu auprès des participants à cette étude.
Le groupe Afnor, dans son rôle de promoteur de la qualité, invite toutes les entreprises à participer à une grande enquête nationale sur le coût de la non-qualité généré par leurs activités. Une première en France depuis 1991, qui devrait fournir une estimation actualisée et identifier les mesures mises en place pour les réduire.
Production mise au rebut, reprises et réparations, dépassements de temps ou de coûts, rappels en garantie, retours de matériel, temps d’indisponibilité des machines, excès de stock, pénalités de retard ? La non-qualité a un prix. Mais lequel ? Les études sur le sujet ont bien tenté de donner une réponse, mais elles commencent à dater, comme cette étude de 1991 du Mouvement français pour la qualité qui annonçait le chiffre de 15 % du chiffre d’affaires des entreprises.
Un quart de siècle après, le groupe Afnor renouvelle l’exercice du 7 mars au 7 avril. Tous les professionnels ayant une vision globale de cette question (responsables qualité, direction générale) sont invités à participer. Dix minutes de temps suffisent pour répondre aux questions, en ligne et anonymement, dans un double objectif : fournir une estimation actualisée des coûts de non-qualité et identifier les mesures mises en place dans les organisations.
Le lien pour participer à cette étude est le suivant : https://goo.gl/W7zYrh
« Tous ceux qui s’intéressent de près au sujet savent qu’il est tabou, pas ou mal mesuré, note Anne-Laure Mauduit, responsable innovation pour le groupe Afnor. Par conséquent, la non-qualité n’est pas suffisamment identifiée comme une occasion de progresser. Notre étude permettra de souligner qu’il y a là un gisement de productivité important », avance-t-elle.
L’étude du groupe Afnor constitue la deuxième phase d’une démarche inaugurée avec une série d’entretiens en face-à-face auprès d’entreprises de toutes tailles. Les résultats seront présentés en novembre, en premier lieu auprès des participants s’étant prêtés au jeu.