Le gouvernement est prêt à contribuer financièrement à l’extension du très haut débit à l’ensemble du territoire d’ici 2020, s’il se révèle nécessaire de compléter l’apport des opérateurs, a assuré Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
Le gouvernement est prêt à contribuer financièrement à l’extension du très haut débit à l’ensemble du territoire d’ici 2020, s’il se révèle nécessaire de compléter l’apport des opérateurs, a assuré Jacques Mézard, ministre de la Cohésion des territoires.
Les opérateurs doivent faire des propositions. En fonction de l’ensemble de ces propositions, dans le cadre du grand plan d’investissement, l’Etat mettra les moyens nécessaires pour boucler le dossier pour 2020, a précisé le ministre.
Le président Emmanuel Macron avait promis, devant la Conférence nationale des territoires réunie au Sénat, une couverture de la France entière en haut et très haut débit d’ici “à la fin de l’année 2020, soit avec deux ans d’avance sur le plan du précédent gouvernement.
Afin d’assurer l’accélération de ce calendrier, le chef d’Etat envisage de prendre des mesures d’incitation et de contraintes envers les opérateurs. Mais, signe que l’Etat escompte aussi prendre sa part, M. Mezard a inscrit ce projet dans le cadre du plan d’investissement de 50 milliards d’euros promis par Emmanuel Macron lors de sa campagne.
Sur le plan pratique, M. Mézard a jugé que l’extension du très haut débit devrait s’articuler autour de l’installation de la fibre optique, mais aussi de l’utilisation de moyens satellitaires, de l’utilisation du mobile, notamment de la 4G, reconnaissant qu’il était illusoire d’envisager un accès de tous les foyers à la fibre optique.