La méthode employée consistera à “définir des priorités, assumer des choix, sécuriser des financements dans le respect de la trajectoire de finances publiques”, a précisé le Premier ministre.
Depuis l’université Pierre et Marie Curie, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, vient de dévoiler le plan “Investir pour la France”, un nouveau programme d’investissements d’avenir d’un montant de 12 milliards d’euros pour les dix prochaines années.
“Je suis venu vous parler de la France de demain”, a déclaré le Premier ministre. “Ce plan porte la double ambition de la compétitivité de notre économie et du caractère durable de son développement, et définit les priorités de la transition écologique et énergétique, de la mobilité, de l’innovation, de la recherche et de la santé”, a-t-il précisé.
La méthode employée consistera à “définir des priorités, assumer des choix, sécuriser des financements dans le respect de la trajectoire de finances publiques, agir en partenariat (Etat, collectivités locales, entreprises et Union européenne)”.
Plus de la moitié du programme d’investissement d’avenir sera consacré à des investissements directs ou indirects pour la transition écologique.
Le déploiement du très haut débit sur tout le territoire sera engagé. Il s’agit également de développer les objets intelligents et connectés de demain (réseaux électriques intelligents, logiciel embarqué), d’utiliser le calcul intensif à des fins de simulation (“crash tests” virtuels, simulation de risques environnementaux), d’analyser les grandes masses de données (“big data”), d’optimiser des flux de transport ou d’énergie et les chaînes de production des usines.
Côté usages, l’accent sera mis notamment sur l’e-éducation (investissements dans la diffusion de ressources numériques pédagogiques), l’e-santé (investissements dans les technologies, services et usages qui permettront d’adapter les lieux de vie aux difficultés des personnes en perte d’autonomie ou souffrant de maladies chroniques, ou encore d’apporter du confort et des facilités à des personnes fragiles ou dépendantes via la domotique), et les quartiers numériques (en stimulant la mise en réseau et la concentration d’acteurs et d’entreprises du monde numérique dans certains quartiers de référence).