De façon à mieux coopérer, trois corporations de la filière électronique, les équipements de production, la distribution et la sous-traitance, ont signé hier à midi au Forum de l’électronique (Paris-Nord Villepinte, du 6 au 8 octobre) un protocole d’accord ayant pour objectif la création d’un guide de bonnes pratiques.
De façon à mieux se comprendre, mieux dialoguer et mieux coopérer, trois corporations de la filière électronique, les équipements de production, la distribution et la sous-traitance, ont signé hier à midi au Forum de l’électronique (Paris-Nord Villepinte, du 6 au 8 octobre) par le biais de leurs syndicats professionnels, un protocole d’accord ayant pour objectif la création d’un guide de bonnes pratiques. Ces trois associations sont le GFIE (Groupement des fournisseurs de l’industrie), le Snese (Syndicat national des entreprises de sous-traitance électronique) et le SPDEI (Syndicat professionnel de la distribution en électronique industrielle).
Dans le cadre de cette action, ces trois associations ont notamment prévu la mise en place d’un observatoire des délais de livraisons des composants à partir d’informations fournies par les adhérents du Snese et du SPDEI, ainsi que la promotion auprès de leurs membres de l’outil d’échanges d’informations Ticio, alternative à l’EDI mais en moins coûteux.
A cette occasion, Pierre Bigot, président du SPDEI, a rappelé l’importance de la relation de proximité pour la sous-traitance en précisant que «70% des activités des PME de sous-traitance de l’Hexagone proviennent de commandes passées 50 km à la ronde».
François Kurek, président du SPDEI, a, pour sa part, appelé de ses vœux «des partenariats entre distributeurs et fabricants de matériels, calqués sur ceux d’outre-Rhin et d’Italie», qui incluent une clause de préférence locale. Selon cette dernière, le fabricant qui décide d’acheter ailleurs que chez son distributeur partenaire doit lui apporter la preuve que l’offre de celui-ci est moins intéressante que l’offre du nouveau fournisseur chez qui il envisage d’acheter.
Quant à Pierre-Jean Albrieux, président du GFIE, syndicat qui regroupe des fournisseurs d’équipements de production et de consommables, il a rappelé que «si les délocalisations sont une réalité, l’industrialisation se fait toujours en France».