Grâce à cet accord, les membres de ces deux syndicats professionnels vont pouvoir bénéficier d’une réduction de 50 % sur les tarifs d’adhésion à l’IPC, un organisme dont les normes sont utilisées dans le monde entier.
Hier 20 septembre, lors d’un séminaire sur les normes qualité de l’IPC et les formations correspondantes, séminaire organisé par l’Iftec, organisme de formation aux technologies de conception et fabrication des cartes électroniques, également distributeur officiel pour la France des normes IPC, le GFIE, association des fabricants d’équipements de production, et le Snese, syndicat français de la sous-traitance électronique, ont signé un accord avec l’IPC (à gauche sur la photo, Michel de Nonancourt, président du Snese ; à droite, Lars Wallin, représentant de l’IPC pour l’Europe).
Cet accord a pour objectif de promouvoir les normes de l’IPC auprès des adhérents de chacun des deux syndicats professionnels.
Dans la pratique, les entreprises membres du GFIE ou du Snese bénéficient désormais d’un tarif d’adhésion à l’IPC de 50 % inférieur au tarif normal.
Ainsi, les sociétés à chiffre d’affaires supérieur à 5 millions de dollars paieront 525 $ au lieu de 1050 $ pour une adhésion d’un an. Le prix est encore inférieur pour deux ans.
Les PME dont les ventes annuelles sont inférieures à 5 M$ ne débourseront, elles, que 313 $ au lieu de 626 $ (pour un an).
L’adhésion à l’IPC permet de se procurer des normes ainsi que de participer à des évènements (séminaires, ateliers…) à prix préférentiels. Les membres de l’IPC peuvent aussi participer à l’élaboration de normes au sein de groupes de travail.
Actuellement, l’IPC compte 21 adhérents en France sur quelque 3000 dans le monde. Dans l’Hexagone, sont notamment membres de cet organisme : Continental, EADS, General Electric, HP ainsi que les sous-traitants AsteelFlash et Epiq. Pour idée, l’Allemagne regroupe, quant à elle, 43 adhérents à l’IPC.
“Les sociétés qui utilisent les normes IPC sont beaucoup plus nombreuses que les adhérents à l’IPC“, tient aussi à faire remarquer Pierre-Jean Albrieux, président de l’Iftec.
“D’une manière générale, la mondialisation, qui contribue à augmenter le nombre des échanges d’informations entre acteurs du domaine industriel, favorise l’adoption de ces normes par les entreprises. Ce sont des outils de lien technologique“, indique-t-il.
“Ces standards permettent notamment de définir parfaitement un défaut ou un problème“, souligne aussi M. Albrieux.