Cet accord prolonge et renforce celui qui avait été signé entre les deux partenaires en 2001, et sur lequel se sont appuyées de nombreuses coopérations de recherche.
Le CNRS et STMicroelectronics viennent d’annoncer le renouvellement de leur accord cadre de coopération et de recherche, pour une durée de cinq ans. Cet accord prolonge et renforce celui qui avait été signé entre les deux partenaires en 2001, et sur lequel se sont appuyées de nombreuses coopérations de recherche. Les formes de collaboration sont diverses, et vont d’actions ponctuelles à la création de plusieurs laboratoires communs entre STMicroelectronics et le CNRS, en passant par l’encadrement de thèses de doctorat.
Les résultats de cette collaboration se retrouvent aussi bien dans des produits de la vie courante comme des téléphones ou des radars automobiles, que dans des grands instruments scientifiques tels que le télescope Alma (Atacama Large Millimeter/submillimeter Array) qui, implanté à 5000 m d’altitude dans le nord du Chili, scrute les confins de l’univers, et dont les circuits intégrés des têtes radiofréquences des antennes ont été conçus et fabriqués au sein d’un laboratoire commun.
Par ailleurs, environ 500 étudiants ont été diplômés à travers les thèses co-encadrées par les chercheurs du CNRS et de STMicroelectronics, et près de 200 étudiants sont en cours de thèse dans le même cadre. Enfin, plusieurs start-up telles que Menapic, qui exploite le potentiel de l’acoustique pico-seconde colorée, et XMOD Technologies, qui fournit des services de modélisation et de caractérisation de dispositifs semi-conducteurs, valorisent les résultats de ces travaux de recherche communs.
“On entend souvent dire qu’il existe en France un fossé entre la recherche publique et l’entreprise. Nous sommes fiers de pouvoir montrer, au contraire, l’exemple d’une coopération réussie entre ces deux mondes”, déclare Gérard Matheron, vice-président de la R&D et des affaires publiques et directeur du site de Crolles de STMicroelectronics.