Les travaux de ce projet européen, qui devraient commencer en 2017, comprendront deux phases principales. Une première phase, qui se prolongera jusqu’en 2019, mettra en exergue des tests sur les technologies de communication disponibles, telles que la technologie LTE – Long Term Evolution – (4G). Une deuxième phase, qui s’étendra jusqu’en 2021, sera basée sur les technologies 4G et 5G.
Les principales associations professionnelles européennes des télécommunications et de l’automobile viennent d’annoncer leur intention de lancer un projet de pré-déploiement à grande échelle pour tester la conduite connectée et automatisée au niveau de l’Union européenne.
Les fondements du projet ont été présentés lors d’une réunion qui s’est tenue à Bruxelles, à l’invitation de Günther Oettinger, Commissaire européen en charge de la société et de l’économie numérique. L’objectif principal est de renforcer le leadership de l’Europe dans la conduite en ligne et automatisée, en accélérant le large déploiement des technologies-clés relatives à ce domaine.
Tester des cas d’usage pour façonner l’avenir de la conduite
Le projet dirigé par l’industrie se concentrera sur les cas d’utilisation et les fonctionnalités de test dans trois domaines principaux : la conduite automatisée, la sécurité routière et l’efficacité du trafic, et la numérisation des transports et de la logistique. Les fonctions qui sont envisagées incluent une coopération dans les domaines de l’évitement des collisions, des télécommandes de parking, des alertes de risques et de l’optimisation des flux de trafic. Des cartes en haute définition seront mises à jour avec une connexion à Internet rapide sur les téléphones ou d’autres appareils mobiles.
La connectivité au cœur du projet
Les travaux, qui devraient commencer en 2017, comprendront deux phases principales. Une première phase, qui se prolongera jusqu’en 2019, mettra en exergue des tests sur les technologies de communication disponibles, telles que la technologie LTE – Long Term Evolution – (4G). Une deuxième phase, qui s’étendra jusqu’en 2021, sera basée sur les technologies 4G et 5G, en gardant à l’esprit que des fonctionnalités différentes ont des exigences de réseau différentes.
Le projet se penchera sur la conduite connectée et automatisée avec une expérience utilisateur plus sûre, plus efficace et finalement plus riche en fonctionnalités. Pour cette raison, des aspects tels que la sécurité, la cybersécurité et la protection des données personnelles, ou encore la qualité du service et la latence du réseau, seront prioritaires.
Une ambition européenne
La dimension européenne est l’une des caractéristiques essentielles de ce projet qui sera exécuté par un consortium d’entreprises européennes des secteurs des télécommunications et de l’automobile. Les cas d’utilisation seront exploités dans plusieurs pays de l’Union européenne en ayant en tête de futures activités de normalisation. Le consortium, qui sera mis en place dans le courant de cette année, permettra de définir la portée exacte du projet et d’entamer des négociations avec l’Union européenne et les autorités nationales en matière de cofinancement possible.
Plus précisément, les essais porteront sur les défis transfrontaliers tels que le manque de spectre harmonisé, la non continuité du réseau aux frontières et les données d’infrastructure routière ouvertes. Les essais se fonderont sur des projets nationaux existants et utiliseront les infrastructures nationales lorsque cela sera possible.
Le projet associe les associations suivantes : l’Acea, l’Association des constructeurs européens d’automobiles, la Clepa, l’Association européenne des fournisseurs automobiles, Etno, qui représente les opérateurs de réseaux de télécommunications, ECTA, l’association des télécommunications européenne et le GSMA qui représente les intérêts des opérateurs mobiles à travers le monde.