L’incubateur, créé au sein du ministère de l’Ecologie, doit faire naître une communauté de 50 projets avec des financements adaptés (chaque start-up étant soutenue à hauteur de 150000 € via un fonds de pré-amorçage, ou même de 500000 euros pour les projets les plus prometteurs.
Le gouvernement vient d’annoncer la création d’un incubateur « Green Tech » au sein du ministère de l’Ecologie, du Développement durable et de l’Energie. En accompagnant 50 start-up sur des projets de transition écologique, les ministres concernés (Ecologie et et Economie) souhaitent faciliter le développement de nouveaux services et usages pour les citoyens :
– Economies d’énergie (compteur individuel de chauffage dans le logement collectif suite à l’adoption de l’individualisation des frais de chauffage dans la loi de transition énergétique pour la croissance verte, 4 millions de compteurs à installer) ; objets connectés et application liés aux compteurs intelligents (électricité et gaz) permettant la réduction de la facture énergétique des ménages ; numérisation de l’éclairage public ;
– Energies renouvelables (application favorisant l’autoconsommation et l’effacement chez les particuliers) ;
– Bâtiment (carnet numérique de suivi et d’entretien des bâtiments et logements qui centralise les différentes données : diagnostics, plans et travaux de performance énergétique) ;
– Transport (application de recensement et de partage des services liés au véhicule électrique ; solution de géolocalisation en temps réel facilitant l’accès aux transports publics et privés aux citoyens, par territoire, prenant en compte état du trafic, qualité de l’air…) ;
– Risques (système participatif d’alerte en cas de catastrophe naturelle)
– Economie circulaire (répertoire numérique des compositions des produits en vue de faciliter leur réutilisation ou leur recyclage, calculateur individuel du volume de déchets pour l’optimisation de la collecte) ;
– Santé et environnement (détecteur (reconnaissance et mesure des pesticides dans les fruits et légumes ; calculateur individuel de qualité de l’eau, de l’air et du niveau sonore dans l’habitat et les espaces collectifs) ;
– Biodiversité (annuaire numérique d’impact sur la biodiversité par territoire des aménagements publics et privés ; la grande application de la biodiversité dans les territoires : inventaire, gestes écoresponsables…) ;
L’incubateur, créé au sein du ministère de l’Ecologie, doit permettre l’émergence de projets innovants, instaurer une méthode de dialogue environnemental (les entrepreneurs seront identifiés grâce aux événements créatifs organisés par le ministère) ; faire naître une communauté de 50 projets ; proposer des financements adaptés (chaque start-up étant soutenue à hauteur de 150000 € via un fonds de pré-amorçage, ou même de 500000 euros pour les projets les plus prometteurs).
Un accompagnement sur plusieurs mois est prévu : l’incubateur bénéficiera des ressources techniques du ministère et de ses opérateurs (écoles d’ingénieurs, Ademe, IGN, Météo France, Museum national d’histoire naturelle…). Concernant l’ouverture et la valorisation des données, le ministère de l’Ecologie dispose de 10 millions de données qui seront mises à la disposition des 50 start-up. Ces ressources permettront d’identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique.
Enfin un concours pour les écoles du ministère sera organisé avec 5 projets proposés par des élèves qui pourront également intégrer l’incubateur pendant 9 mois.