La mairie de Paris a estimé que les demandes de la FFT (Fédération Française des Télécoms) d’augmentation du seuil d’exposition des ondes électromagnétiques sont inacceptables.
A l’occasion du renouvellement de la charte parisienne de la téléphonie mobile qui limite, entre autre, le seuil d’exposition aux ondes électromagnétiques, la mairie de Paris a estimé que les demandes de la FFT (Fédération Française des Télécoms) d’augmentation de ce seuil sont inacceptables.
L’accord comportait jusqu’à présent un seuil maximum d’exposition aux ondes électromagnétiques de téléphonie mobile de 2 V/m en moyenne sur 24 heures, vérifiable et régulièrement contrôlé, et un dispositif de concertation avec les riverains, les associations et les mairies d’arrondissement, au travers de la commission de concertation de la téléphonie mobile (CCTM).
A l’issue de nombreuses réunions de négociations, la Fédération Française des Télécoms (FFT) et les 4 opérateurs ont fait part de nouvelles exigences que la mairie de Paris juge “inacceptables” : “augmentation du seuil à 10, voire 15 V/m (protocole ANFR), caractère consultatif des décisions de la CCTM, retrait des opérations d’intégration paysagère des antennes existantes ou encore non communication de la date d’activation des antennes”.
En conséquence, elle a “constaté la rupture des discussions” et la disparition de la charte contractuelle.
Une décision critiquée par le ministre de l’Industrie : “Alors que le gouvernement s’apprête à délivrer les premières licences 4G pour le très haut débit mobile, il est regrettable que la mairie de Paris décide unilatéralement de bloquer le déploiement des réseaux numériques mobiles. J’invite la mairie de Paris à reprendre rapidement la discussion avec les opérateurs, afin que les parisiens ne soient pas privés des avantages du très haut débit mobile”, a déclaré Eric Besson.