Des investissements en fibre optique ont eu lieu dans plusieurs régions et permettent de donner accès au très haut débit dans les zones moins denses, et en particulier dans les zones pavillonaires.
Plusieurs investissements ont eu lieu récemment en régions en vue du déploiement du très haut débit, et notamment de la fibre optqiue, dans les zones peu denses, et en particulier dans les zones pavillonnaires. C’est notamment le cas en Seine-et-Marne, et en Haute-Normandie. Le Conseil régional de Haute-Normandie a ainsi adopté un soutien financier aux départements de 225 millions d’euros sur 15 ans pour le déploiement du très haut débit. Cet engagement volontariste de la région concrétise la dynamique en cours portée par les deux départements de l’Eure et de la Seine-Maritime en faveur de l’aménagement du territoire haut-normand. Les deux départements ont en effet déposé à l’été auprès de l’État une demande d’accompagnement financier dans le cadre du plan “France Très Haut Débit”.
Les premières conventions “France Très Haut Débit” pour le déploiement du réseau FttH (Fiber to the Home ou fibre optique jusqu’au domicile) sur l’ensemble du territoire de Lille Métropole, ont également été signées. Ce déploiement de la fibre optique concerne l’ensemble des 85 communes de Lille Métropole : Orange dans 11 communes, SFR dans 70 communes et l’ensemble des opérateurs dont Orange et SFR dans les 4 communes les plus denses.Orange couvre ainsi 115 000 logements et plus de 45 000 logements sont déjà raccordables (disponibles à la commercialisation par un fournisseur d’accès Internet) dans 8 communes. SFR couvre de son côté 114 000 logements et plus de 34 000 logements sont déjà raccordables.
Les particularités de Lille Métropole, composé de 50% de communes rurales, ont été prises en compte par les opérateurs qui ont apporté des garanties de déploiement, notamment dans les
zones moins denses. En particulier, 24 communes qui ne disposent pas d’un accès à internet haut débit, bénéficieront d’un déploiement accéléré de la fibre optique, sans que cela ne remette en cause le rythme de déploiement dans le reste de la métropole.
Lancé le 2 mai 2013, le Plan France Très Haut Débit s’appuie sur l’articulation des déploiements menés par les opérateurs privés dans la plupart des agglomérations et les collectivités dans les zones moins denses du territoire afin de garantir la couverture d’ici 2022 de l’ensemble du territoire en très haut débit.
L’État assumera son rôle dans l’accomplissement de cette politique publique en assurant la moitié de l’effort de subvention nécessaire au déploiement des réseaux publics dans les zones rurales.
Plusieurs agglomérations ont d’ores et déjà indiqué leur souhait de discuter et signer dans les meilleurs délais es conventions pour le déploiement du très haut débit.