Philips, Samsung Electronics et Infineon Technologies sont accusées de s’être entendues sur les prix des puces utilisées dans les cartes SIM des téléphones mobiles, les titres d’identité numériques et les cartes à puce pour décodeurs TV.
La Commission européenne s’apprêterait à infliger des amendes à Philips, Samsung Electronics et Infineon Technologies au cours des prochaines semaines. Ces entreprises sont accusées de s’être entendues sur les prix des puces utilisées dans les cartes SIM des téléphones mobiles, les titres d’identité numériques et les cartes à puce pour décodeurs TV, selon des sources proches du dossier citées par l’agence Reuters.
L’affaire avait commencé avec deux perquisitions aux sièges des sociétés par la Commission européenne en octobre 2008. De mêmes sources, Renesas ne se verrait pas imposer d’amende parce qu’elle a alerté la Commission sur l’existence de l’entente.
Les entreprises en infraction sont passibles d’amendes pouvant aller jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires. Les fabricants de semi-conducteurs souhaitaient au départ conclure un accord à l’amiable dans cette affaire, c’est-à-dire plaider coupable en échange d’une baisse de 10% du montant de l’amende, mais les négociations ont été rompues l’an dernier.