La Commission européenne vient de présenter les “preuves” qui l’ont conduite, en mai dernier, à condamner Intel à une amende record de 1,06 milliard d’euros. Dans un document de plus de 500 pages, la Commission européenne vient de présenter les “preuves” qui l’ont conduite en mai à condamner le groupe américain Intel à une amende record de 1,06 milliard d’euros pour abus de position dominante. Elle a ainsi voulu répondre aux contestations d’Intel – qui a fait appel devant la justice européenne – non seulement au sujet du montant “disproportionné” de l’amende, mais surtout sur le fond de la décision, affirmant que Bruxelles a raisonné sur des bases erronées et n’a pas apporté suffisamment de preuves pour ses accusations.
«Pendant plusieurs années, Intel a accordé des rabais aux fabricants d’ordinateurs américains Dell et HP, chinois Lenovo et japonais NEC, ainsi qu’au distributeur allemand Media Saturn Holding, qui s’engageaient à acheter ou commercialiser peu voire pas du tout de produits AMD», affirme le document de la Commission, qui soutient que «HP, Lenovo et le taïwanais Acer ont été payés par Intel pour retarder le lancement de produits équipés de puces AMD».