Bruxelles aurait des craintes concernant la part de marché élevée qu’aurait le groupe après la fusion sur le marché des petits utilitaires. Il reste donc quelques jours à PSA et Fiat Chrysler pour proposer des mesures correctives.
Alors que le projet de fusion entre PSA et Fiat Chrysler devrait donner naissance au quatrième groupe automobile mondial, celui-ci pourrait finalement ne pas voir le jour, faute d’approbation de la Commission européenne.
En effet, le gendarme européen de la Concurrence aurait des craintes concernant la part de marché élevée qu’aurait le groupe après la fusion sur le marché des petits véhicules utilitaires et elle pourrait demander aux deux groupes automobiles des concessions pour autoriser leur mariage à quelque 50 milliards d’euros.
Si les deux groupes ne parviennent pas à dissiper ces craintes dans les deux jours suivant cette notification puis refusent de proposer des concessions, la Commission pourrait ouvrir une enquête de quatre mois sur leur projet de fusion une fois terminé son examen préliminaire.
Il reste donc quelques jours à PSA et Fiat-Chrysler pour proposer des mesures correctives, la Commission devant faire connaître son avis à propos de son examen préliminaire d’ici le 17 juin.