La recherche en microélectronique belge est l’une des plus avancées du monde et de nombreuses sociétés chinoises telles que SMIC, Datang Telecom, Huawei et ZTE ont signé des accords de coopération avec l’Imec et l’Université catholique de Louvain.
A la mi-octobre, le Premier ministre chinois Li Keqiang a effectué une “visite de travail en Belgique, en effectuant un passage remarqué par l’Imec, l’institut de recherche technologique belge spécialisé dans la microélectronique. Ecarté d’un quelconque partenariat ou d’une quelconque acquisition avec une entreprise ou un institut de recherche américain, la Chine porte son regard vers l’Europe pour développer son industrie des semi-conducteurs.
Il s’agissait de la troisième visite en Belgique de M. Li en quatre ans et d’une réunion entre les chefs des deux gouvernements pour la quatrième année consécutive.
La coopération en matière d’innovation scientifique et technologique est devenue un nouveau fleuron de la coopération sino-belge. Depuis 1979, la Chine et la Belgique ont signé plus de 70 accords de coopération dans le domaine de la technologie et mis en œuvre 470 projets de coopération intergouvernementale.
La recherche en microélectronique belge est l’une des plus avancées du monde et de nombreuses sociétés chinoises telles que SMIC, Datang Telecom, Huawei et ZTE ont signé des accords de coopération avec l’Institut de microélectronique et composants (Imec) et l’Université catholique de Louvain afin de développer conjointement des technologies de communication 5G et des nanotechnologies.
Ces dernières années, les investissements des entreprises chinoises en Belgique sont devenus un élément marquant des relations économiques et commerciales sino-belges. L’usine Volvo à Gand, par exemple, a connu une hausse considérable de ses capacités de production après l’acquisition de Volvo Cars par le constructeur automobile chinois Geely.