Actuellement, les groupes étrangers qui investissent dans l’automobile en Chine ne peuvent pas posséder plus de 50% de leur filiale. Ce plafond sera supprimé dès cette année pour la production de véhicules électriques et hybrides.
La Chine ouvre son marché automobile, lequel est le premier dans le monde en terme de marché. Pékin va ainsi supprimer d’ici 2022 les restrictions qui empêchent les groupes étrangers de détenir une participation majoritaire. Même tolérance pour l’aéronautique et la construction navale. Un signal fort, dans le contexte de guerre commerciale avec les américains.
Actuellement, les groupes étrangers qui investissent dans l’automobile en Chine ne peuvent pas posséder plus de 50% de leur filiale. Ce plafond sera supprimé dès cette année pour la production de véhicules électriques et hybrides. D’ici 2020, ce sont les véhicules commerciaux qui vont profiter de la levée des restrictions, puis les voitures individuelles d’ici à 2022. Une fois passée la période de transition de cinq ans, toutes les barrières seront levées.
L’assouplissement de cette réglementation pourrait notamment profiter à Tesla. Le fabricant américain de voitures électriques avait déjà conclu un accord avec les autorités de Shanghaï pour y installer son usine sans devoir s’associer à un partenaire local. Tesla espère donc préserver ses secrets industriels, tout en utilisant les sous-traitants chinois.
Les Européens, eux aussi, réclamaient ce geste, qui concernera par ailleurs l’aéronautique, et la construction navale. Des industries jusque-là dominées par des groupes étatiques.