Ce contrat de financement porte à 800 millions d’euros le volume total du soutien de la BEI à EADS.
La BEI (Banque européenne d’investissement), dont les actionnaires sont les Etats membres de l’Union européenne, et EADS viennent d’annoncer la signature d’un contrat de financement de 300 millions d’euros destiné à soutenir les efforts d’innovation du groupe EADS et de ses programmes de R&D. Ce prêt reflète le long et fructueux partenariat qu’entretiennent la BEI et EADS depuis dix ans. Il représente la deuxième tranche d’un premier contrat signé en août 2011, en vertu duquel la BEI mettait déjà 500 millions d’euros à la disposition d’EADS. Ce nouveau contrat de financement porte ainsi à 800 millions d’euros le volume total du soutien de la BEI à EADS.
Pour la BEI, cette opération de financement est inédite. Elle constitue l’un des premiers prêts d’envergure destiné à financer l’innovation en Europe depuis que les Etats membres ont unanimement décidé de donner à la banque de l’Union européenne les moyens de stimuler l’économie en augmentant son capital de 10 milliards d’euros.
Cet engagement, qui intervient au début de l’année 2013, permet à la Banque d’intensifier son soutien à l’innovation et aux projets porteurs de croissance et d’emplois en Europe.
Ce projet vise en particulier à favoriser le développement de produits novateurs pour réduire l’incidence de l’aviation sur l’environnement en termes de rendement énergétique, d’émissions polluantes (CO2, oxyde d’azote) et de bruit. Il permettra de mettre au point des solutions efficaces qui influeront directement sur la conception et la production aéronautique, notamment en améliorant l’aérodynamique des aéronefs et en optimisant les systèmes de sécurité et de commandes de vol.
Le vice-président de la BEI, Philippe de Fontaine Vive, a salué cette signature en déclarant : “Ce premier prêt, qui intervient depuis l’augmentation de capital de la BEI, souligne notre engagement prioritaire en faveur de l’innovation et de la R&D en Europe. Ce secteur constitue également une source d’emploi pour les jeunes”.