L’ONU estime que les déchets électroniques présentent un danger pour les pays émergents

Le 22/02/2010 à 14:53 par Jacques zzSUEAYGhcIE

De nombreux pays vont se retrouver “avec des montagnes” de déchets électroniques dangereux sans qu’aucune organisation n’ait été mise en place pour leur collecte et leur recyclage.

“Les ventes de produits électroniques dans les pays comme la Chine et l’Inde et sur les continents africain et sud-américain devraient augmenter fortement dans les dix prochaines années”, prévoit un rapport du programme des nations unies pour l’environnement (PNUE).

“Si aucune politique n’est lancée pour collecter et recycler ces équipements, de nombreux pays vont se retrouver avec des montagnes de déchets électroniques dangereux, avec des répercussions graves pour l’environnement et la santé publique”, prévient-il.

Selon le PNUE, la quantité de déchets électroniques liés aux seuls ordinateurs hors d’usage devrait bondir de 500% en Inde, entre 200 et 400% en Afrique du Sud ou en Chine par rapport au niveau de 2007. La progression sera également considérable pour de nombreux autres produits tels que les téléphones portables, les téléviseurs, les réfrigérateurs…

La Chine produit déjà à elle seule environ 2,3 millions de tonnes de DEEE (déchets d’équipements électriques et électroniques) par an, devancée uniquement par les Etats-Unis (3 millions). Une grande quantité n’y est pas proprement traitée et incinérée, note le PNUE, à la différence des Etats-Unis et de l’Europe.

Le rapport affirme qu’il y a urgence à mettre en place des méthodes de recyclage qui offrent le potentiel de générer de l’emploi, de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de récupérer d’importantes quantités de métaux, comme l’argent, l’or, le palladium, le cuivre ou l’indium.

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