Les patrons de General Motors, Ford, Fiat Chrysler Automobiles et des filiales américaines de grands constructeurs étrangers comme Toyota, Nissan ou Volkswagen ont écrit au président Donald Trump pour lui demander de revoir les normes environnementales que l’administration Obama avait imposées à échéance de 2025.
Les dirigeants de 18 grands constructeurs automobile ou de leurs filiales américaines ont écrit au président Donald Trump pour lui demander de revoir les normes environnementales que l’administration Obama avait imposées à échéance de 2025. Ces normes destinées à réduire la consommation de carburant résultaient d’un accord conclu en 2011.
Dans un courrier envoyé le 10 février, les patrons de General Motors, Ford, Fiat Chrysler Automobiles et des filiales américaines de grands constructeurs étrangers comme Toyota, Nissan ou Volkswagen, invitent Donald Trump à revenir sur ce projet, justifiant que des centaines de milliers d’emplois sont en jeu, précise Reuters.
L’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA) avait jusqu’en 2018 pour décider d’augmenter encore les niveaux d’économie de carburant à l’horizon 2025. Son directeur en exercice a d’ailleurs effectué cette démarche dès le 13 janvier, huit jours avant l’investiture de Donald Trump, pour tenter d’imposer cette normalisation.
Mais Scott Pruitt, le candidat désigné par Trump pour prendre la tête de l’EPA, a dit lors d’une audition au Sénat qu’il réexaminerait la décision de l’administration Obama.
La réforme était censée faire économiser 1700 milliards de dollars aux automobilistes, mais selon certaines estimations, elles pourraient coûter 200 milliards de dollars sur 13 ans à l’industrie automobile.