L’ambition du gouvernement est de rapprocher les universités et les entreprises

Le 11/12/2013 à 22:34 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Les 22 membres de ce comité auront pour missions d’améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et de faire contribuer l’enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité.

Instance de dialogue et de réflexion stratégique, le comité Sup’emploi a été installé par la ministe de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Geneviève Fioraso, le 9 décembre. Il vise à renforcer le dialogue et les synergies entre l’enseignement supérieur et son environnement socio-économique.

Ce comité est co-présidé par deux chefs d’entreprises, Françoise Gri, directrice générale du groupe Pierre et Vacances – Center Parcs, ex-présidente de Manpower France, et Henri Lachmann, vice-président administrateur référent de Schneider Electric.

L’objectif est double : améliorer l’insertion professionnelle des jeunes et faire contribuer l’enseignement supérieur au redressement du pays et à sa compétitivité.

Lors de cette installation, la ministre a confié une première lettre de mission pour les mois à venir autour de trois sujets prioritaires, en réponse à certains des enjeux du débat public et en lien avec l’actualité législative :

– Anticiper les métiers et les formations de demain, en menant un premier travail d’analyse sur la filière du numérique et de l’informatique. Le numérique est en effet une filière créatrice d’emplois où les mutations technologiques sont rapides. Cela demande à la fois un travail d’anticipation et d’adaptation permanent de la part de l’offre de formation de l’enseignement supérieur et un accompagnement des salariés pour la formation tout au long de la vie.

– Agir pour l’insertion professionnelle en proposant un plan d’actions pour développer l’alternance et les stages encadrés dans 
l’enseignement supérieur.

– Placer l’enseignement supérieur au cœur de la formation tout au long de la vie. La formation tout au long de la vie a été reconnue pour la première fois comme une mission de l’enseignement supérieur et de la recherche dans la loi du 22 juillet 2013. L’enjeu désormais est de mettre en place l’organisation, les formations, les politiques d’établissements correspondantes.

“Mon ambition, c’est d’inscrire l’action de l’enseignement supérieur et de la recherche au cœur du projet de redressement économique national que conduit le gouvernement”, a déclaré Geneviève Fioraso.

Le comité Sup’emploi a notamment pour membres George Asseraf, Inspecteur général de l’administration de l’Education nationale, directeur de l’Onisep, Christophe Lecante, président du conseil d’administration de l’Institut des hautes études pour la science et la technologie, président de la société TecKnowMetrix, Geneviève Bel, Vice-présidente de la CGPME, Corinne Margot, directrice des ressources humaines et de la communication du groupe Soitec, Gilles Roussel, Président de l’université Paris-Est Marne-la-Vallée, Alain Bravo, Président du réseau national de recherche en télécommunications, Olivier Faron, administrateur général du Cnam (conservatoire national des arts et métiers).

 

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