L’Arcep va travailler en collaboration avec les principales agences et organismes concernés par le sujet, CNIL, ANSSI, ANFR, DGE et France Stratégie.
Sébastien Soriano, le président de l’Arcep, veut encourager tous les acteurs du secteur de l’Internet des objets – à la fois opérateurs télécoms et entreprises de services ou industries – à se lancer sans attendre de « régulation miracle ». « Le message que nous voulons porter aux entreprises utilisatrices est simple: il faut y aller », insiste le président de l’Arcep, qui s’étonne de la frilosité des entreprises à mettre en œuvre des nouveaux services liés à l’Internet des objets.
Une des priorités du régulateur est néanmoins d’établir la confiance. Pour cela, l’Arcep fait le choix de travailler en collaboration avec les principales agences et organismes concernés par le sujet, la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL), l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), l’Agence nationale des fréquences (ANFR), la Direction générale des entreprises (DGE) ou encore France Stratégie, qui planche sur l’industrie du futur.
L’Arcep souhaite ainsi privilégier une approche souple, adaptée à ses premiers balbutiements. Il s’agit avant tout de comprendre, d’ouvrir et d’éclairer.