Les fabricants appellent les 4,7 millions de conducteurs, utilisateurs de leurs appareils, à se mobiliser contre cette interdiction, et créent l’AFFTAC, association destinéé à promouvoir les technologies embarquées permettant l’aide à la conduite.
Coyote, Inforad et Wikango, les trois acteurs du “service d’aide à la conduite” (spécialisés notamment dans la fabrication d’avertisseurs de radars) n’ont pas tardé à réagir à l’annonce du gouvernement visant à interdire ces dispositifs en France. Ils se sont exprimés lors d’une conférence de presse pour s’adresser aux 4,7 millions de conducteurs qui seraient, selon eux, utilisateurs de leurs appareils : chauffeurs de taxis, ambulanciers, chauffeurs routiers, motards, représentants de commerce, artisans, salariés de PME, infirmières, ou simples particuliers.
Des utilisateurs qui seraient, toujours selon les fabricants, “stigmatisés” par le gouvernement. Ces derniers dénoncent “une annonce faite dans la précipitation, sans concertation”. Ils estiment par ailleurs que 2000 à 2500 emplois directs seraient menacés par cette interdiction.
Les fabricants annoncent le lancement d’une campagne pour défendre leur communauté, qui sera relayée par leurs utilisateurs et appellent à la mobilisation le mercredi 18 mai à 13h, partout en France et dans les grandes villes, à Lille, à Bordeaux, à Lyon, à Marseille et à Paris. Les utilisateurs seront avertis par message via leurs appareils.
Les trois acteurs annoncent enfin la création de l’AFFTAC (Association française des fournisseurs et utilisateurs de technologies d’aide à la conduite). Son objet : promouvoir et défendre l’ensemble des technologies embarquées permettant l’aide à la conduite et un usage serein et sécurisé de la route.