Le géant de l’Internet, qui produit déjà une partie de son électricité et qui a clairement annoncé qu’il souhaitait devenir un fournisseur d’énergie aux Etats-Unis, pourrait devenir un jour un concurrent d’EDF.
Avec 1,8 million de serveurs installés dans le monde, soit le plus grand parc installé de serveurs toutes entreprises confondues, Google estime que son approvisionnement en électricité est primordial. Aussi, le géant de l’Internet a-t-il décidé de créer une filiale dédiée à la production, puis ultérieurement à la fourniture d’électricité.
Baptisée Google Energy, cette société, créée courant décembre 2009, a déposé une demande en vue d’obtenir le statut de marchand d’énergie auprès de la Commission américaine de réglementation de l’énergie (FERC). Cela lui permettrait de pouvoir accéder aux tarifs professionnels pour acheter son électricité et “avoir plus de souplesse” sur son approvisionnement en énergie pour ses propres activités, y compris ses centres de données.
Google augmenterait ainsi sa capacité à couvrir ses achats d’énergie et à incorporer des énergies renouvelables dans son portefeuille énergétique, indique le groupe américain. Il a déjà beaucoup investi dans la production d’électricité d’origine solaire. Son quartier général est en effet équipé de 9 212 panneaux solaires qui produisent 1,6 MW d’électricité par an.
En Europe, certains acteurs de l’Internet se posent également la question de leur approvisionnement en électricité. C’est notamment le cas de “l’hébergeur OVH, à Roubaix, qui envisage de devenir son propre fournisseur d’énergie”, ou encore de “1&1, en Allemagne, qui déclare ne s’approvisionner qu’en énergies renouvelables”, selon le site d’informations en ligne sur les nouvelles technologies ITespresso.fr.