Ces plans couvrent un vaste éventail de secteurs : transports (véhicule sans pilote, avion électrique, dirigeables), textiles innovants, réseaux électriques, numérique, robotique, biotechnologies médicales, nano-électronique, objets connectés, etc.
De l’avion électrique aux objets connectés, le gouvernement français a recensé “34 plans de bataille” pour doper l’industrie et “hisser la France au meilleur niveau de la compétition mondiale” face aux changements technologiques et écologiques attendus dans les dix ans à venir.
Les 34 plans, qui veulent dessiner l’image de “la nouvelle France industrielle”, sont axés sur trois grandes priorités : la transition écologique et énergétique, la santé et les nouvelles technologies.
“Il ne s’agit pas de revenir aux grands plans des années 60 et 70 où l’État était à la fois inventeur, prescripteur, producteur et client final. Mais il revient à l’État de définir un cadre, d’accompagner et de stimuler”, et François Hollande a donc souhaité que tous les outils économiques de la puissance publique soient mis au service de ces plans. “Les programmes des investissements d’avenir ont d’ores et déjà dégagé 3,5 milliards d’euros”, a rappelé le chef de l’État.
Les 34 plans, issus d’un travail mené depuis un an par le ministère du Redressement productif et les filières industrielles, doivent permettre à la France de participer à la compétition mondiale.
“Notre stratégie ne peut pas être défensive mais doit être résolument offensive”, a affirmé le chef de l’État, assurant que la reconquête des 750 000 emplois industriels perdus en dix ans et le gain de points de croissance passe par de nouveaux objets utilisant les dernières avancées technologiques”.
Le cabinet McKinsey, qui a contribué à la préparation des plans, table sur 479 000 emplois préservés, renforcés, créés et sur 45 milliards d’euros de valeur ajoutée créée en dix ans. Chaque projet sera piloté par un chef de file, qui sera, dans la plupart des cas, un industriel, chargé de former une équipe, de définir un calendrier et de prévoir des financements. Certains des projets étaient déjà lancés au sein des filières, comme la voiture consommant 2 litres aux 100 km ou le “TGV du futur”.
Ces plans couvrent un vaste éventail de secteurs : transports (véhicule sans pilote, avion électrique, dirigeables), textiles innovants, réseaux électriques, numérique, robotique, biotechnologies médicales, nano-électronique, objets connectés, etc. Plusieurs ont été présentés par leurs chefs de file. Parmi ceux-ci, EADS a détaillé le projet d’avion électrique à batteries, dont le prototype doit voler cette année, avec une commercialisation attendue en 2017 et une version 100 places pour 2030.
Le projet de voiture consommant 2 litres aux 100 km a été présenté par un responsable de Renault, tandis que la présidente du groupe Thuasne soulignait les possibilités des textiles intelligents.