Le feuilleton de la reprise d’éolane se poursuit. Rappelons qu’il met en compétition le Suisse Cicor et le Breton Synov, mais plus Cofidur à la suite de l’audience sise le lundi 31 mars au Tribunal de Commerce de Paris.

Le projet de reprise du Mayennais n’a en effet pas été retenu. Il prévoyait un périmètre de reprise plus restreint par rapport à ses confrères, « en se positionnant principalement sur la reprise des activités du site de Douarnenez et des sites du Maroc », expliquait Laurent Dupoiron, son CEO, soit deux sites locaux marocains et la reprise de certains actifs isolés des sociétés éolane Angers, Neuilly en Thelle et Valence.
Cofidur rappelle que l’opération financière aurait pourtant autorisé la création d’un pôle de compétences français dans le secteur du militaire, « alliant le savoir-faire de Cofidur à l’expérience et au potentiel du site de Douarnenez. Ce projet avait également l’ambition de pérenniser des emplois sur le long terme. » En outre, auraient pu se développer au Maroc des activités « best cost » pour l’aéronautique et le ferroviaire. Le Mayennais avait pour dessein de s’appuyer sur « ses expertises et ses certifications Nadcap et Iris pour accompagner les équipes locales ».

Las, bien que « nous aurions préféré que les activités liées à la défense puissent rester dans le savoir-faire d’un groupe français comme Cofidur, nous souhaitons le meilleur à l’ensemble des salariés et des activités du groupe éolane », a conclu la société mayennaise.