Cet engagement pour promouvoir l’innovation est concrétisé par le Grand plan d’investissement (GPI), doté de 57 milliards d’euros, qui finance les grandes priorités. Autre source financière : le Fonds pour l’innovation et l’industrie, doté de 10 milliards d’euros issus des privatisations inscrites dans Pacte, qui permettra d’investir 200 à 300M€ par an dans l’innovation de rupture.
Le Premier ministre, Edouard Philippe, s’est déplacé à Metz, ce vendredi 21 juin, où il a visité l’Institut de recherche technologique M2P, spécialisé dans les matériaux du futur.
Le gouvernement a fait le choix d’une politique d’investissement public forte et assumée, a-t-il dit. Cet engagement pour promouvoir l’innovation est concrétisé par le Grand plan d’investissement (GPI), doté de 57 milliards d’euros, qui finance les grandes priorités : la transition énergétique, les compétences, l’innovation et la transformation de l’Etat. Autre source financière : le Fonds pour l’innovation et l’industrie, doté de 10 milliards d’euros issus des privatisations inscrites dans Pacte, qui permettra d’investir 200 à 300M€ par an dans l’innovation de rupture.
Lors de son discours, le Premier ministre a annoncé de nouvelles décisions pour améliorer la gouvernance avec l’installation d’un Conseil de l’innovation pour appuyer le gouvernement dans ses choix stratégiques et un comité de surveillance qui veillera à la bonne utilisation du GPI.
Des nouvelles sources de financement et de nouvelles mesures de soutien aux pôles de compétitivité et aux autres écosystèmes d’innovation (IRT, acteurs du transfert technologique…) ont également été annoncées avec un nouveau fonds “French Tech Seed” doté par l’Etat de 400 millions d’euros, notamment en direction des start-up technologiques au stade du pré-amorçage.
Depuis 2010, le Programme d’investissements d’avenir a contribué à déclencher et financer en partie la transformation du système d’enseignement supérieur, de recherche et d’innovation français, afin de maximiser son impact sur notre croissance à long terme. Le troisième volet du Programme d’investissements d’avenir, lancé en 2017, poursuit cette ambition.
Le gouvernement lancera en 2019 l’évaluation du Programme d’investissements d’avenir, près de 10 ans après son lancement. Dès 2010, il avait en effet été prévu de mener, dix ans après, cette évaluation, afin de quantifier dans quelle mesure les différentes actions du Programme d’investissements d’avenir ont effectivement contribué à remplir les objectifs fixés par le rapport Juppé-Rocard. Cette étude permettra de mesurer le plus précisément possible les progrès accomplis et les déficiences qui subsistent. Elle permettra aussi d’évaluer l’efficacité les modes d’action du PIA. Deux éléments clés pour éclairer le gouvernement sur les objectifs à fixer à moyen terme. Cette démarche d’évaluation sera complétée d’une consultation des acteurs académiques, les organismes de recherche et des entreprises. Cette démarche d’évaluation permettra de préparer les priorités d’investissement et d’évaluer les besoins de financement à partir de 2021.