Le président de France Télécom s’oppose à Nicolas Sarkozy qui souhaite la construction d’un réseau en fibre optique mutualisé pour couvrir les zones peu denses. Didier Lombard pourrait être contraint de quitter la présidence de France Télécom plus tôt que prévu (c’est-à-dire avant 2011) si ses propositions en matière d’investissement dans la fibre optique ne satisfont pas l’Elysée, laisse entendre une source du ministère de l’Economie citée par le journal “Les Echos” qui précise que Didier Lombard a été convoqué plusieurs fois par des membres du cabinet de Nicolas Sarkozy au cours de ces derniers jours.
Nicolas Sarkozy souhaite qu’une partie des recettes du grand emprunt soit affectée à la fibre optique, et est favorable à la construction d’un réseau unique mutualisé accessible aux différents opérateurs pour couvrir les zones peu denses en fibre optique. Une solution notamment mise en avant par Augustin de Romanet, président de la Caisse des dépôts et consignations, et qui semble avoir aussi les faveur de SFR et d’Iliad.
Pour sa part, France Télécom préconiserait un découpage de la France en zones géographiques selon la densité de l’habitat et un appel d’offres par zone pour choisir l’opérateur qui construira le réseau.
Le nom du successeur de Didier Lombard est déjà connu : il s’agit de Stéphane Richard, ancien directeur de cabinet de la ministre de l’Economie Christine Lagarde.