Le “prix de thèse” DGA, co-décerné par le ministre de la Défense et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a été remis à trois docteurs soutenus par la DGA, dont deux ont réalisé des travaux en électronique.
Lors de la journée scientifique qui a rassemblé quelque 500 personnes à la Cité des Sciences le 18 mai 2010, le “prix de thèse” DGA, co-décerné par le ministre de la Défense et la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, a été remis à trois docteurs soutenus par la DGA, dont deux ont réalisé des travaux de recherche dans le domaine de l’électronique.
Nadia Fawaz a ainsi été récompensée pour ses travaux conduits au sein du centre de recherche d’Eurecom à Sophia-Antipolis dans le domaine des communications pour les réseaux sans fil dits “ad hoc”. Les réseaux “ad hoc” sont des réseaux de télécommunications sans fil capables de s’organiser sans infrastructure définie préalablement, ce qui présente un fort intérêt pour la Défense.
Maxime Bernier a quant à lui obtenu un prix pour ces travaux menés à L’Institut de microélectronique, électromagnétisme et photonique (IMEP) de Grenoble sur la mesure de champs électromagnétiques par capteur optique ultra-compact de quelques mm3. La levée de verrous technologiques majeurs a conduit au dépôt de deux brevets au niveau international en 2008 et à la création d’une entreprise fin 2009 sur le site de Savoie Technolac, près de Chambéry. Ce domaine intéresse aussi bien le monde civil (mesure d’impact sur la santé des téléphones portables, surveillance de réseaux très haute tension d’EDF) que la défense pour ses études de vulnérabilité des systèmes d’arme face aux agressions électromagnétiques ou des applications à la guerre électronique offensive.
Créé en 2002, ce prix de thèse de 5000 € récompense tous les ans un ou plusieurs jeunes docteurs ayant bénéficié d’une allocation de thèse financée par la DGA. Acteur majeur de la recherche de défense, la DGA consacre environ 700 millions d’euros par an à des études amont et soutient 450 thèses.