Le gouvernement a confirmé sa volonté de déployer la 5G tout en appliquant les recommandations d’un rapport relatif aux aspects techniques et sanitaires de son déploiement en France et dans le monde.
Le rapport établi conjointement par le Conseil général de l’environnement et du développement durable, le Conseil général de l’économie, l’Inspection générale des affaires sociales et l’Inspection générale des finances relatif aux aspects techniques et sanitaires du déploiement de la 5G en France et dans le monde, vient d’être remis au gouvernement.
Ce rapport a pu s’appuyer sur un grand nombre de retours d’expériences et sur un large corpus scientifique, notamment dans une perspective internationale : 26 pays comparables à la France ont été étudiés, dont 21 ont déjà lancé la 5G. L’étude comparative réalisée au niveau international sur l’évaluation des impacts sur la santé par les différents pays étudiés indique que les agences sanitaires qui se sont prononcées considèrent que, dès lors que les valeurs limites d’exposition, correspondant à la réglementation actuellement en vigueur, sont respectées, les effets sanitaires de la 5G sont non avérés, tout en appelant à poursuivre les recherches, en particulier sur les bandes de fréquence dites millimétriques, et singulièrement 26GHz, qui ne seront pas employées en France à court terme (pour mémoire, la procédure d’attribution en cours en France concerne uniquement la bande 3,4 – 3,8 GHz).
Le rapport met par ailleurs en évidence que la France est dotée d’un solide dispositif de contrôle de l’exposition aux ondes notamment au regard de ce qui se pratique dans d’autres pays. Le rapport estime, au vu des premières données disponibles, que l’augmentation des expositions aux ondes sera modérée, y compris en phase d’utilisation commerciale. Au delà de ces enseignements, les auteurs du rapport émettent un certain nombre de recommandations concernant le déploiement de la 5G.
Dans ce contexte, le gouvernement confirme sa volonté de déployer la 5G tout en appliquant les recommandations du rapport et en prenant en compte les préoccupations exprimées par les différentes parties prenantes.