Porté par Mov’eoTec , VeDeCoM a pour ambition de faire émerger les technologies de rupture de l’automobile de demain et les nouvelles mobilités. Cet institut de recherche se veut la pierre angulaire d’un cluster international dédié à l’automobile et aux transports de demain et qui sera basé à Versailles-Satory (78). La fondation Mov’eoTec est porteuse d’un projet d’Institut d’excellence pour les énergies décarbonées (IEED) baptisé Institut VeDeCoM (Institut du Véhicule Décarboné Communicant et de sa Mobilité) et dont l’objectif est de faire émerger dans les années à venir en France, les technologies de rupture de l’automobile de demain et les nouvelles mobilités. Lauréat en mars dernier de la deuxième vague de l’appel à projets « Instituts d’excellence sur les énergies décarbonées » lancé par le gouvernement de l’époque dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, ce projet est soutenu par le Pôle de Compétitivité mondial Mov’eo et les collectivités territoriales (le Conseil Général des Yvelines, notamment).
L’ambition affichée est que VeDeCom devienne l’Institut de la nouvelle filière de la mobilité individuelle durable. Deux axes de développement phares seront mis en place : d’une part, les véhicules décarbonés et communicants eux-même, et d’autre part, l’écosystème de la mobilité décarbonée que ces nouveaux véhicules vont permettre de faire émerger. “Trois thématiques de recherche vont irriguer l’ensemble : le véhicule électrifié décarboné, la délégation de conduite et la connectivité et enfin les nouveaux usages associés aux services pour la mobilité partagée. Il s’agit d’un effort multidisciplinaire, impliquant des physiciens et des chimistes, mais aussi des sociologues et des économistes pour explorer ces nouveaux usages qui vont s’introduire dans notre société“, indique Mov’eoTec.
A la fois centre de recherche et d’innovation, pôle de formation, organisme de soutien au développement des PME, VeDeCoM compte être la pierre angulaire d’un cluster international dédié à l’automobile et aux transports de demain et qui sera basé à Versailles-Satory.
Pour mener à bien ce projet, un partenariat a été constitué avec des acteurs (grands groupes, PME et ETI) de la filière automobile (PSA, Renault, Valeo, Continental…), de la filière électronique automobile (STMicroelectronics, TE Connectivity…) et de la filière écomobilité (Veolia, Egis, Cofiroute–Vinci, EDF, Atos…). Mais aussi avec des universités (universités de Versailles-Saint-Quentin, de Cergy-Pontoise), des grandes écoles (ESIGELEC, IRSEEM, ESTACA, SUPMECA…), des organismes de recherche (CETIM, CEA LIST, IFP Énergies nouvelles…) et des décideurs territoriaux (communautés d’agglomération de Saint Quentin en Yvelines et de Versailles Grand Parc, Établissement Public Paris-Saclay…).
En tout, ce projet implique à ce jour près d’une cinquantaire de partenaires et devrait compter 300 chercheurs dans trois ans. A noter que VeDeCoM travaillera également en coopération avec plusieurs autres instituts français développant des travaux complémentaires (SystemX, Jules Verne, EfficaCity) mais également avec des clusters internationaux (Aachen, Nürnberg, Chalmers, Yokohama…).
Une présentation détaillée du projet VeDeCom est consultable en cliquant sur ce lien.