Création d’un écosystème ouvert pour la mobilité intelligente et durable

Le 09/04/2021 à 13:35 par Jacques zzSUEAYGhcIE

Atos, Dassault Systèmes, Renault, ST et Thales ont posé les bases d’un écosystème d’innovation ouvert pour la mobilité intelligente et durable, avec deux premières pistes de projets présentés : “plug and charge” et optimisation des flux de mobilité pour les territoires.

Les dirigeants d’Atos, Dassault Systèmes, Renault, STMicroelectronics et Thales viennent d’annoncer leur intention d’unir leurs forces pour créer la « Software République », un écosystème pour innover dans la mobilité intelligente. Par la mise en commun de leurs expertises complémentaires, ils envisagent de développer et de commercialiser ensemble des systèmes et logiciels au service d’une offre de mobilité enrichie et durable pour les territoires, les entreprises et les citoyens.

L’intelligence artificielle, la cybersécurité, la connectivité, l’électronique embarquée et les jumeaux numériques contribueront à l’excellence de ces nouveaux produits et services. Cet écosystème d’innovation ouverte pourra accueillir de nouveaux membres.

Trois grands domaines de coopération ont été identifiés : les systèmes intelligents pour faciliter la connectivité sécurisée entre le véhicule et son environnement digital et physique, les systèmes de simulation et de gestion des données pour optimiser les flux pour les territoires et les entreprises, et l’écosystème d’énergie pour simplifier l’expérience de charge. A titre d’exemple, les sujets suivants sont discutés conjointement par les partenaires de la “Software République” : “plug and charge” (développer de nouvelles technologies et de nouveaux services pour permettre à une voiture électrique, branchée sur une borne compatible, d’être automatiquement reconnue et d’effectuer une charge facturée sans la moindre action de l’utilisateur), optimisation des flux de mobilité pour les territoires (faciliter l’accès et la simulation des échanges d’informations de mobilité, de façon instantanée et ouverte à l’échelle du territoire) afin de permettre au consommateur de toujours sélectionner le meilleur schéma de mobilité en fonction du temps, du confort ou de la gestion de l’énergie, aux opérateurs d’enrichir leurs services, aux autorités publiques de simuler et mettre en œuvre des scénarios de mobilité, par exemple la gestion des urgences, des événements etc, aux urbanistes de mieux anticiper l’aménagement du territoire.

Pour favoriser l’innovation, la “Software République” cherchera également à créer un fonds d’investissement pour financer les start-up les plus prometteuses et un incubateur pour héberger des start-up dans le domaine des technologies pour la mobilité intelligente, où ils auront accès à un environnement virtuel collaboratif de développement et d’expérimentation, et au mentoring par un réseau de valeur. Afin de lancer l’écosystème pour les start-up et les universités, les partenaires de la “Software République” prévoient d’organiser un « data challenge » pour contribuer à développer les technologies pour la mobilité de demain, électrique, connectée et autonome.

« Bien au-delà de la filière automobile, il s’agit de penser usage – la mobilité offrant un environnement de travail et de loisir s’intégrant dans une économie durable. Cette économie d’expérience va de pair avec une renaissance de l’industrie dans le monde entier : la nouvelle économie de la mobilité va s’organiser sur un mode collaboratif en nouveaux réseaux de valeurs autour de plateformes numériques », a expliqué Bernard Charlès, vice-président du Conseil d’administration et directeur général de Dassault Systèmes.

« Dans la nouvelle chaîne de valeur de la mobilité, les systèmes d’intelligence embarqués sont le nouveau moteur, là où se concentrent désormais toute la recherche et l’investissement. Face à ce défi technologique, nous choisissons de jouer collectif et ouvert. Les expertises conjuguées en matière de cybersécurité, de microélectronique, d’énergie et de gestion des données nous permettront de développer des solutions de pointe, uniques, au service d’une mobilité décarbonée, partagée, responsable, made in Europe », a souligné pour sa part Luca de Meo, P-dg du groupe Renault.

STMicroelectronics apportera ses innovations en produits et solutions semi-conducteurs dédiées à l’électrification et à la digitalisation des véhicules et services de mobilité. Quant à Thales, s’appuyant sur une expérience éprouvée en sécurité numérique sur des marchés très exigeants (comme le transport, la banque, la défense ou l’aérospatial), il partagera son expertise en intelligence artificielle, cybersécurité et en connectivité, pour renforcer la protection des véhicules, de leurs données et de celle des acteurs de la mobilité.

 

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