A compter du 17 octobre, Strasbourg va proposer un service de paiement sans contact pour le stationnement public. Une dizaine d’appareils a été adaptée, une centaine le sera d’ici la fin de l’année. Et c’est la totalité du parc qui le sera début 2012.
Après une expérimentation menée à Nice, Strasbourg est la première ville qui verra se déployer à la fois un bouquet de services accessibles aux communications en champ proche (NFC) et les outils nécessaires (cartes bancaires, téléphones mobiles).
A compter du 17 octobre, Strasbourg va proposer un premier service de paiement sans contact pour le stationnement public. La ville a ainsi choisi d’équiper ses horodateurs, ce qui permettra en particulier d’éviter la collecte d’une partie des 46 tonnes de pièces de monnaie générées par les paiements traditionnels. Dans l’immédiat, une dizaine d’appareils a été adaptée, une centaine le sera d’ici la fin de l’année. Et c’est la totalité du parc (765 horodateurs) qui le sera à son tour début 2012.
Ce déploiement à Strasbourg des services et paiements mobiles sans contact par cartes et mobiles est le fruit d’une collaboration entre partenaires publics et privés : la Compagnie des Transports Strasbourgeois (CTS), l’Université de Strasbourg, le Crédit Mutuel, le Crédit Agricole Alsace-Vosges, BNP Paribas, Visa, MasterCard, Orange, Bouygues Télécom, SFR, NRJ Mobile, les sociétés Parcus et Parkéon. D’autres acteurs, tels que la Caisse d’Epargne d’Alsace et la Banque Populaire d’Alsace, s’apprêtent à se lancer à leur tour dans l’expérience.
Les Strasbourgeois pourront s’équiper à compter du 17 octobre, d’un mobile Cityzi en se rendant dans les boutiques des opérateurs mobiles Bouygues Telecom, Orange et SFR, ou dans les caisses du Crédit Mutuel et les agences CIC pour NRJ Mobile. Dès cette date, ils accéderont à un premier bouquet de services mobiles sans contact leur facilitant la vie quotidienne : paiement chez les commerçants et, pour la première fois en France, paiement sur les horodateurs.
42 villes et communautés d’agglomérations ont répondu à l’appel à projets “Déploiement des services mobiles sans contact NFC” lancé par le gouvernement. Ainsi, deux tiers des régions françaises pourraient prochainement bénéficier de services sans contact mobiles, selon le ministère de l’Economie, des Finances et de l’Industrie.