La compétition a été rude et il a fallu départager les réalisations en faisant intervenir la vitesse d’exécution. Les trois premiers prix sont attribués, dans l’ordre, à : Nathalie Foubert (Safran Fougères), Catherine Simon-Cardinal (Thales DMS Etrelles) et Manuella Anani (Dassault Aviation Saint-Cloud).

Lors de Global Industrie (qui s’est tenu à Lyon du 5 au 8 mars 2019), l’IPC a organisé, en partenariat avec le salon, le Snese et l’Iftec, une épreuve de qualification dans le cadre de son concours mondial de brasage manuel. Cet évènement a réuni 32 participants.

C’est Nathalie Foubert de Safran Fougères qui a remporté le premier prix avec 438 points (sur un maximum de 445), ayant achevé de souder les composants sur la carte en 48 minutes et 19 secondes. Le premier prix consiste en 300 euros, une station de brasage manuel et une participation (tous frais payés) à la finale mondiale qui se déroulera lors du prochain salon Productronica (Munich, novembre 2019).

Catherine Simon-Cardinal s’est octroyé la deuxième place avec également 438 points. Elle a remporté 200 euros. Mme Simon-Cardinal avait, en 2018, remporté une épreuve de qualification similaire, lors de SMT Nuremberg (juin 2018), ce qui lui a permis de participer à la finale mondiale qui s’est tenue à San Diego en janvier dernier.

La troisième place est revenue à Manuella Anani (Dassault Aviation, Saint-Cloud) qui a terminé l’épreuve en 54 minutes 19 secondes avec un score de 436 points. Mme Anani a reçu 100 euros.

Rappelons que les candidats ont à réaliser une carte électronique fonctionnelle en moins de 60 minutes. L’assemblage est noté suivant les critères de la norme IPC-A-610G Classe 3. Un jury, composé de maîtres instructeurs IPC-A-610, se charge du contrôle des cartes assemblées et du contrôle du travail des opérateurs, puis note les réalisations. Les notes prennent en compte la fonctionnalité de la carte assemblée, la qualité du travail des opérateurs et la vitesse d’exécution.