Bpifrance vient de dévoiler les contours d’un plan dédié aux start-up “deeptech”, c’est-à-dire les jeunes entreprises impliquées dans les innovations de rupture.
Bpifrance compte investir 1,3 milliard d’euros entre 2019 et 2023 dans des start-ups estampillées “deeptech”, c’est-à-dire des technologies de rupture, issues de la recherche scientifique et dont le développement est long et coûteux.
Sur ce montant, un milliard d’euros doit provenir de fonds de fonds, notamment via le Programme des investissements d’avenir (PIA), et 300 millions d’euros seront directement injectés par Bpifrance, a précisé Paul-François Fournier, directeur exécutif Innovation de la banque publique d’investissement.
Cette enveloppe devrait permettre de réunir quelque 5 milliards d’euros pour les start-up “deeptech”, par effet de levier auprès de fonds privés de capital-risque, a estimé M. Fournier.
Au-delà de cette enveloppe, le réseau des sociétés d’accélération du transfert de technologies (SATT), dont la gestion est en passe d’être transférée de la Caisse des dépôts et consignations à Bpifrance, va par ailleurs investir 80 millions par an dans la valorisation de projets dans ce domaine.
Par ailleurs, Bpifrance va injecter en plus 150 millions d’euros par an sur 5 ans dans des incubateurs accueillant des start-ups entrant dans cette catégorie, qui concerne aussi bien des biotechnologies que l’intelligence artificielle ou encore des moyens innovants de stockage de l’énergie.
“Notre objectif est de créer et de financer plus de 2000 start-ups “deeptech” d’ici 2023″, a déclaré M. Fournier.
Le plan Deeptech de Bpifrance devrait être officiellement lancé fin janvier prochain.