Ces prêts financent des investissements matériels à faible valeur de gage ou des investissements immatériels, pour un montant de 100 000 € à 3 M€, voire 5 M€ selon les prêts. Cumulables entre eux,ils peuvent atteindre près de 15 M€ pour une même entreprise, et contribuer ainsi à la réalisation d’investissements de l’ordre de 30 M€.
Dans le cadre du Programme d’Investissements d’avenir, Bpifrance va accorder 1,2 milliards d’euros de prêts dédiés à « l’usine du futur ». L’objectif de ces nouveaux financements est de moderniser les industries françaises pour gagner en compétitivité et développer l’emploi.
« L’usine du futur » fait partie des « 34 plans de la reconquête industrielle » initiés par Arnaud Montebourg, ministre de l’Economie, du Redressement productif et du Numérique. Elle devra être plus respectueuse de l’environnement, plus “intelligente” et plus numérique. Implantée au coeur des territoires et proche des acteurs de son écosystème (clients, sous-traitants et fournisseurs), elle devra contribuer à dynamiser l’économie locale.
La gamme de prêts de développement « Usine du Futur » de Bpifrance comprend :
– 340 M€ de “prêts verts” bonifiés, accordés à des entreprises qui investissent dans la transition écologique pour accroître leur compétitivité et contribuer à améliorer la protection de l’environnement,
– 300 M€ de “prêts robotique” bonifiés destinés à financer l’investissement des entreprises engagées dans des projets structurants d’intégration d’équipements de production automatisés comme les robots,
– 270 M€ de “prêts pour l’industrialisation”, non bonifiés, destinés à financer les dépenses matérielles et immatérielles suite à un projet de R&D achevé, pour l’industrialisation et la commercialisation d’un produit, procédé ou service innovant,
– 300 M€ de “prêts numériques” bonifiés destinés à financer l’investissement des entreprises engagées dans la transition numérique pour renforcer leur compétitivité.
Ces prêts de développement, permettent un financement “patient” de 7 ans, dont un différé d’amortissement en capital de 24 mois maximum. Ils sont accordés sans garantie de l’entreprise ou de l’entrepreneur. Ils financent des investissements matériels à faible valeur de gage ou des investissements immatériels, pour un montant de 100 000 € à 3 M€, voire 5 M€ selon les prêts, en contrepartie d’un financement privé ou d’un apport en fonds propres ou quasi-fonds propres d’un montant au moins équivalent.
Cumulables entre eux, ces financements peuvent donc atteindre près de 15 M€ pour une même entreprise, et contribuer ainsi à la
réalisation d’investissements de l’ordre de 30 M€. Des subventions et avances remboursables pourront également être accordées à des projets choisis en fonction de leur potentiel de croissance, pour les filières de la transition énergétique, sur le marché national et
international, et du positionnement actuel de l’industrie concernée. 305 M€ de subventions et avances remboursables seront ainsi mobilisés pour l’ensemble de ces projets de filières.