Un premier point d’étape sur l’avancée des Labex au regard de la trajectoire prévue, tant sur le plan scientifique qu’en matière de structuration, a été effectué en 2015. Cette première évaluation a permis d’établir que l’action Labex était une réussite.
Thierry Mandon, secrétaire d’Etat à l’enseignement supérieur et à la recherche, et Louis Schweitzer, Commissaire général à l’investissement, ont annoncé la poursuite au-delà de 2019 de la politique d’excellence des Labex (laboratoires d’excellence).
Depuis leur sélection il y a six ans, les 171 Laboratoires d’excellence (Labex) ont développé une activité de recherche novatrice. Ils ont été l’un des outils structurants de la recherche sur l’ensemble du territoire français. Les moyens qui leur ont été alloués leur ont permis d’accroître leur visibilité internationale, de faire jeu égal avec leurs homologues étrangers, de financer de nombreuses thèses de doctorat (plus de 2600 entre 2011 et 2015), d’attirer des chercheurs et enseignants-chercheurs de renommée internationale et de construire une politique intégrée de recherche, de formation et de valorisation de haut niveau.
Le financement des Labex s’étendait initialement jusqu’à fin 2019. Pour maintenir la dynamique engagée, il a été décidé de permettre à ceux qui auront réussi, de poursuivre leur activité au-delà, en prolongeant, sur la base d’une évaluation de leurs résultats, la dotation non consommable qui leur a été accordée au départ pour dix ans.
Un premier point d’étape sur l’avancée des Labex au regard de la trajectoire prévue, tant sur le plan scientifique qu’en matière de structuration, a été effectué en 2015. Cette première évaluation a permis d’établir que l’action Labex était une réussite, « en mettant d’une part le focus sur l’excellence dans la recherche française, et en offrant d’autre part à la communauté scientifique un outil de flexibilité et une liberté d’organisation accrue dans la durée ». La décision de prolonger chaque Labex sera prise, pour une première période de cinq ans, à l’issue d’une nouvelle évaluation, complémentaire de celle de 2015. Celle-ci mettra l’accent sur la dimension structurante des Labex pour les sites sur lesquels ils sont implantés (structuration des forces scientifiques, contribution à la stratégie de recherche et de formation, échanges scientifiques, développement de plateformes et d’équipements, etc.), sur leur contribution à une dynamique et à une visibilité nationales dans les domaines de recherche concernés, et sur la nature et la qualité des partenariats mis en œuvre.