Malgré une augmentation des projets proposés selon 20% des business angels interrogés, les projets financés n’ont cru proportionnellement que dans 7% des cas.
Malgré l’augmentation des projets soumis à financement et le développement d’un maillage d’accompagnement de plus en plus complet à travers incubateurs et accélérateurs et la création de nombreuses start-up en France, les réseaux de Business Angels restent méfiants devant une situation économique et réglementaire incertaine, souligne la lettre d’informations de l’Atelier BNP-Paribas.
Ainsi, malgré une augmentation des projets proposés selon 20% des business angels interrogés, les projets financés n’ont cru proportionnellement que dans 7% des cas. C’est plutôt une stagnation qui semble émerger dans le financement de projets pour 52%, rendant de fait mathématiquement, de par le nombre plus important de projets proposés, le financement plus rare. De même, seuls 10% des business angels ayant répondu aux questions de France Angels énoncent avoir augmenté les montants destinés à l’investissement, contre 42% d’entre eux ayant noté une baisse nette des fonds mis à disposition.
Plutôt qu’une prise de risque plus importante dans l’accompagnement des nouveaux projets, l’activité des business angels semble s’être recentrée en 2013 sur la continuation des projets ayant déjà fait leurs preuves. 18% des interrogés ont ainsi refinancé un nombre plus important de projet durant l’année. Ce repli sur les bases les plus solides s’incrit dans les freins que les business angels mettent en avant dans leur activité. De façon nettement plus importante que le contexte économique ou la fiscalité (15%), ils sont près de 50% à pointer du doigt l’incertitude fiscale et réglementaire comme le principal frein à l’expansion de leur activité.