Ces 800 créations de postes seront étalées au cours des trois prochaines années, au bénéfice des unités opérationnelles et de la cyberdéfense. 600 millions d’euros supplémentaires devraient être engagés en 2017 au profit des armées.
Le président de la République a réuni, le mercredi 6 avril, un conseil de défense et de sécurité nationale. A l’ordre du jour, il s’agissait de fixer les orientations permettant de traduire dans les prochaines lois de finances les décisions sur les effectifs de la Défense prises après les attentats de novembre 2015.
Au cours de ce conseil, il a annoncé la décision d’annuler la suppression de 10000 postes au cours des années 2017 à 2019 dans les effectifs du ministère de la Défense, comme cela était prévu dans la loi de programmation militaire, actualisée en juillet 2015. Qui plus est, cela se traduira par un accroissement net des effectifs de la Défense de près de 800 postes au cours des trois prochaines années, au bénéfice des unités opérationnelles et de la cyberdéfense.
Le président de la République a décidé d’accroitre en conséquence les ressources prévues pour le ministère de la Défense dans la loi de programmation militaire, afin notamment de financer les coûts de fonctionnement et d’équipement associés à ces effectifs supplémentaires et de renforcer les effectifs et le rôle des réserves tout en prenant en compte les contraintes spécifiques des armées en termes d’activité et de condition militaire au moment où elles sont de plus en plus employées en opération extérieure comme sur le territoire national.
Selon notre confrère “Le Monde”, 600 millions d’euros supplémentaires seraient engagés en 2017 au profit des armées, dont le budget atteint déjà 32 milliards d’euros. La somme permettra de couvrir des recrutements, des mesures sociales destinées à améliorer la condition des personnels militaires, et des équipements commandés pour faire face aux besoins urgents des opérations extérieures en cours, en Irak ou en Afrique.