13 partenariats entre entités tunisiennes et françaises ont été officialisés. Plusieurs volets de l’économie numérique sont concernés : le e-gouvernement, la télémédecine, les services financiers mobile, le e-paiement ou encore l’e-éducation.
A l’occasion de la visite d’Etat de François Hollande en Tunisie, Mongi Marzouki, ministre tunisien des Technologies de l’information et de la communication et Nicole Bricq, ministre française du Commerce extérieur, ont signé “L’Alliance franco-tunisienne pour le numérique”, donnant une nouvelle impulsion aux partenariats entre entreprises françaises et tunisiennes du secteur.
Pour les entreprises tunisiennes et françaises, il s’agit de travailler en binômes pour répondre ensemble aux appels d’offre internationaux et conquérir des marchés à forte croissance, avec pour priorité le bassin méditerranéen et l’Afrique subsaharienne.
Dès à présent, 13 partenariats entre entités tunisiennes et françaises ont été officialisés. Plusieurs volets de l’économie numérique sont concernés : le e-gouvernement, la télémédecine, les services financiers mobile, le e-paiement ou encore l’e-éducation.
Principal ressort de ce rapprochement stratégique, la complémentarité entre la France et la Tunisie dans le secteur de l’économie numérique. L’expertise française est reconnue dans le secteur de l’e-gouvernement (6ème place mondiale dans le classement des Nations unies) mais la France manque d’ingénieurs et techniciens en nouvelles technologies.
En Tunisie, plus de 1200 entreprises de technologies de l’information et de la communication sont déjà implantées et le secteur contribue pour plus de 7% au PIB national. 200 filières universitaires existent dans le domaine. Elles ont généré 13 000 diplômés en 2012, dont de nombreux ingénieurs.
Le rapprochement entre les entreprises françaises et tunisiennes pourrait déboucher sur l’élaboration d’offres particulièrement compétitives sur les marchés internationaux.